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Nordahl Lelandais : « On essaie de trouver des réponses », affirme la gendarmerie

INVITÉ RTL – La cellule Ariane a identifié 40 cas qui pourraient être liés à Nordahl Lelandais, selon le général Jean-Philippe Lecouffe, sous-directeur de la police judiciaire de la gendarmerie.

Yves Calvi6 minutes pour trancher  Yves Calvi

Nordahl Lelandais : « on essaie de trouver des réponses », affirme la gendarmerieCrédit Image : Jean-Philippe KSIAZEK / AFP | Crédit Média : RTL | Date : 18/02/2019 

Sur 900 affaires étudiéesune quarantaine d’homicides et de disparitions non élucidés ont retenu l’attention des enquêteurs car ils pourraient avoir un lien, de près ou de loin, avec Nordahl Lelandais. Ce sont les résultats de la cellule Ariane, mise en place afin de retracer le parcours du tueur présumé de la petite Maëlys

La cellule Ariane est composée de « 7 gendarmes permanents qui sont du service de renseignement criminel à Pontoise, qui a le concours de toutes les sections de recherches impliquées dans les dossiers en question », explique le général Jean-Philippe Lecouffe, sous-directeur de la police judiciaire de la gendarmerie, invité de RTL. Elle a été créée en janvier 2018 suite aux deux affaires qui impliquent Nordahl Lelandais (le meurtre de Maëlys et la disparition d’Arthur Noyer).

Faire le tri parmi les dossiers

Pour passer au peigne fin ces dossiers, la cellule « a décidé de les coter selon 4 critères principaux : un critère de temps, de lieu, de type de victime et de sensibilité – médiatique ou dû au regard de l’enquêteur », explique Jean-Philippe Lecouffe. Sur les 40 cas retenus, les gendarmes essaient ainsi « de trouver des réponses pour les familles de victimes », sans pour autant travailler à charge contre Nordhal Lelandais.

La cellule Ariane ne fait pas les enquêtes. « Une fois que l’on a sélectionné ces dossiers, on est revenu vers les enquêteurs et magistrats qui étaient en charge de ces dossiers », rappelle le général. « Ce sont eux qui décident du moment où il faut informer les familles », précise-t-il. « Des enquêteurs vont ré-explorer ces dossiers, voir s’il y a des choses qui ont été oubliées et voir si des choses peuvent encore être faites ou pas ».

Cette cellule pourrait travailler encore pendant « 3,4 ou 5 ans ». Pour l’instant, elle n’est pas fermée.

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Sourcewww.rtl.fr

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