D’autres vols dans des départements voisins

Les premières investigations, notamment l’exploitation des images de vidéo surveillance, permettent aux militaires d’identifier rapidement des suspects. Ils mettent en place des écoutes, des surveillances physiques et s’aperçoivent au fil des investigations que les personnes identifiées seraient repassées à l’acte par la suite. Dans le courant du mois de mars, ils auraient volé sept autres véhicules, dans l’Essonne et les Hauts-de-Seine. «Il s’agissait principalement de voitures classiques, notamment des citadines de marque française», explique une source proche de l’enquête.

Lors des perquisitions, les gendarmes ont retrouvé du matériel informatique servant à reprogrammer les systèmes antidémarrage des véhicules. Ils ont mis la main également sur plusieurs milliers d’euros. «Les suspects ont de bonnes connaissances en mécanique, ils sont doués de leurs mains et savent très bien comment fonctionnent les systèmes électroniques automobiles», précise notre source.

En audition, les huit hommes interpellés, âgés d’une trentaine d’années et déjà connus des autorités judiciaires pour des faits similaires, ont nié les faits qu’on leur reproche.
Lors des perquisitions, les gendarmes ont mis la main sur du matériel informatique servant à reprogrammer l’antidémarrage des véhicules. (Photo : Gendarmerie nationale)