« C’est à cause de gens comme vous que les fêtes patronales perdent de leur convivialité et tournent au drame », assène le président Bernard Heliot à G., 18 ans, condamné ce jeudi à un an de prison avec sursis pour violences commises en état d’ivresse sur des gendarmes : deux circonstances aggravantes.

Le 14 août dernier à Navarrenx, bien éméché (plus de 2 g d’alcool dans le sang) et très excité, le jeune homme pris au cœur d’une tourmente se retrouve au sol. Quand les forces de l’ordre surgissent, il porte un coup-de-poing au visage de la femme en uniforme qui s’en tire avec une fracture du nez et 10 jours d’incapacité de travail. Il s’en prendra, mais sans le blesser, au collègue de la malheureuse.

« Je ne me rappelle plus. Je venais de me faire agresser. J’avais perdu mon grand-père deux semaines avant. Je n’étais pas bien. J’avais beaucoup bu. J’ai pris rendez-vous avec un psychologue pour savoir pourquoi je me suis comporté comme ça », explique-t-il.

Réserviste de l’armée de terre engagé dans des opérations Sentinelle, le garçon se défend de toute animosité envers les autorités. Le procureur Muller avait réclamé quatre mois ferme. « Ce n’est pas lui qui a été chercher querelle ce soir-là. Mis K.-O., il a retourné sa colère contre les gendarmes. Ne donnons pas à cette affaire un ton qui n’est pas la sienne », édulcore son avocate, Me Virginie Lambert.

Son client devra verser une provision de 3 000 € à la jeune femme et 1 000 € à l’autre partie civile, plus 600 € correspondant aux frais irrépétibles.

Source : www.larepubliquedespyrenees.fr

Il avait frappé une gendarme à Navarrenx : un an de prison avec sursis

D’abord victime puis fautif, le jeune homme, âgé de 18 ans, a finalement écopé d’un an de prison avec sursis. © ARCHIVES ILLUSTRATION LE DÉODIC DAVID

Un jeune homme de 18 ans était jugé jeudi à Pau, pour un coup de poing asséné le 14 août, en marge des fêtes locales

Un jeune homme, âgé de 18 ans, comparaissait jeudi devant la chambre correctionnelle de Pau pour violence aggravée sur une gendarme, suivie d’incapacité de travail supérieure à huit jours. Les faits remontent au 14 août dernier.

En marge des fêtes patronales de Navarrenx, le jeune homme était venu avec ses amis. En état d’ébriété, l’homme « un peu bagarreur » sur les terrains de rugby et à l’extérieur, selon les dires de ses proches, était impliqué dans une bagarre, avant que les gendarmes n’interviennent. Alors qu’il était assommé et allongé au sol, des pompiers étaient venus à son aide, au milieu de l’échauffourée.

« Pris de folie »

Les gendarmes sont arrivés aussitôt. « Pris d’un état de folie totale », précisait le rapport des enquêteurs, le Navarrais infligea un violent coup de poing à la gendarme. Bilan : fracture de l’os du nez. Engagé depuis deux ans en tant que militaire réserviste au 5e RHC de Pau, le primo-délinquant au casier jusque-là vierge, s’est excusé à la barre pour son acte.

Des faits « impardonnables » selon le procureur qui n’excuse rien, « surtout pour un homme qui veut servir l’État ». D’abord victime puis fautif, il a finalement écopé d’un an de prison avec sursis.

Source : www.sudouest.fr