Narbonne: deux gendarmes menacés avec une arme de poing
Le 12 novembre à 06h30 par Frédéric Ferrières
L’agresseur avait un taux d’alcoolémie de 1,6 gramme. Il a écopé de 2 mois de sursis mise à l’épreuve.
Cette intervention des gendarmes de Ginestas aurait pu mal finir. Le 5 septembre dernier aux environs de 14 h 15, à Mirepeisset, les militaires sont appelés à la suite d’un différend de couple. Une fois, les forces de l’ordre sur place, la situation s’envenime.
Le mis en cause sort dans la rue et va droit dans son véhicule. Il n’avait pas l’intention de fuir. Au contraire, il se saisit d’une arme de poing et met en joue les deux militaires. Ne sachant pas l’issue de cette situation périlleuse, les militaires dégainent leur arme et le chef de la patrouille entame une médiation avec le mis en cause.
Pendant ce temps, le premier gendarme se met en sécurité pour éviter un tir éventuel de l’auteur. Le second militaire, également, se place en position de sécurité derrière le véhicule.
- Il jette son pistolet d’alarme au sol
Finalement, la médiation et l’injonction fonctionnent puisque le détenteur de l’arme la jette au sol. Il est aussitôt interpellé. Il s’avère que l’arme de poing était un pistolet d’alarme. Lors de sa garde à vue, le taux d’alcoolémie du suspect a été contrôlé. Il avait un taux de 1,6 gramme par litre de sang.
Le suspect a été convoqué devant la justice jeudi matin dans le cadre d’une audience de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité ou de « plaider-coupable ». Pour la défense des militaires visés, Me Sébastien Cauneille s’est étonné de voir que ce dossier « grave soit jugé en plaider-coupable et non en audience où le mis en cause aurait dû s’expliquer surtout dans le contexte de la légitime défense et de l’usage des armes revendiqué par les policiers actuellement ».
Le prévenu a été condamné à deux mois de sursis mise à l’épreuve avec injonction de soins. Il devra également suivre un stage de citoyenneté et indemniser les victimes.