Mort de Rémi Fraisse à Sivens. Un enquêteur soupçonné d’avoir fait pression sur un autre gendarme
Jeudi 1er avril, la cour d’appel de Toulouse s’est penchée sur une affaire de subornation de témoin présumée. Selon La Dépêche du Midi, un capitaine de gendarmerie est suspecté d’avoir mis la pression à un autre militaire pour qu’il change son témoignage concernant la mort de Rémi Fraisse, un jeune militant écologiste, tué en 2014 à Sivens (Tarn) par l’explosion d’une grenade.
Une affaire de possible subornation de témoin a été réexaminée, jeudi 1er avril, par la cour d’appel de Toulouse. Un capitaine de gendarmerie est soupçonné d’avoir fait pression sur un autre militaire pour qu’il modifie son témoignage concernant la mort d’un jeune militant écologiste toulousain, Rémi Fraisse, tué en 2014 à Sivens (Tarn), relate La Dépêche du Midi.
Le gendarme était présent sur les lieux au moment des affrontements entre militaires et manifestants. Ce sont les avocats de la famille de la victime qui ont d’abord porté plainte contre les gendarmes enquêteurs. Toutefois, la justice avait prononcé un non-lieu pour cette procédure incidente, précisent nos confrères. À la suite de cette décision, la famille de Rémi Fraisse a fait appel.
Un procès devant le tribunal correctionnel ?
Désormais, l’affaire peut se terminer de deux manières : soit le non-lieu est confirmé, soit l’affaire est renvoyée devant le tribunal correctionnel et un procès débutera, décrypte le quotidien régional. L’arrêt de la cour d’appel sera rendu le 17 juin.
En mars, plus de six ans après la mort de Rémi Fraisse à Sivens (Tarn), la Cour de cassation a confirmé un autre non-lieu, rendu en faveur du gendarme auteur du tir de grenade en 2017. Cette affaire est devenue emblématique des violences policières.
Pour en savoir plus : lire l’article de La Dépêche du Midi.