Meurtre du gendarme Brière: 20 ans de réclusion pour l’accusé
La cour d’assises de Draguignan a condamné Alexandre Baudry à 20 ans de réclusion pour le meurtre du Major Brière. En octobre 2012, à bord d’une voiture volée, il l’avait fauché et tué sur une route de la Grave de Peille. En 1ère instance , il avait écopé de 30 ans de réclusion.
- Par Olivier Le Creurer
- Publié le , mis à jour le
Les réquisitions (30 ans de réclusion dont les deux-tiers incompressibles) étaient identiques au verdict du procès en première instance. « L’élément intentionnel ne fait pas de doute. Alexandre Baudry a voulu donner la mort au gendarme Brière, » a expliqué l’avocat général.
Le 17 octobre 2012, le major Briere dirigeait sur une route sinueuse de l’arrière-pays niçois une opération pour intercepter Alexandre Baudry, alors âgé de 21 ans, sans permis au volant d’une voiture volée, cinq jours après une sortie de prison. En tenue civile mais porteur d’un brassard de gendarmerie, le militaire avait sorti son arme et s’était placé face au véhicule volé (arrivant à 73 km/h). Percuté de plein fouet et projeté à 20 mètres, il était mort de ses blessures le jour même.
Peine réduite en appel pour le meurtrier d’un gendarme de Nice
En première instance, devant la cour d’assises de Nice, l’an dernier, cet homme avait écopé d’une peine de 30 ans de réclusion criminelle, dont une période de sûreté de 20 ans.
Le 17 octobre 2012, le major Daniel Briere, de la brigade de recherches de Nice, dirigeait sur une route sinueuse de l’arrière-pays niçois une opération pour intercepter Baudry, alors âgé de 21 ans, sans permis au volant d’une voiture volée, cinq jours après sa sortie de prison préventive.
En tenue civile mais porteur d’un brassard de gendarmerie, le militaire avait sorti son arme et s’était placé face au véhicule volé (arrivant à 73 km/h). Percuté de plein fouet et projeté à 20 mètres, il était mort de ses blessures le jour même.
Alexandre Baudry avait abandonné le véhicule en tentant de l’incendier, puis était allé le même soir au cinéma avec des amis, avant d’être interpellé le lendemain.
Concernant le verdict rendu par les jurés de la cour d’appel, le parquet de Draguignan, qui avait requis la même peine qu’en première instance, s’est félicité que soit retenue la qualification de « meurtre sur agent de la force publique ».
Me Eric Scalabrin, l’un des avocats de la défense, s’est dit « très satisfait du résultat », soulignant qu’il était « loin d’être acquis » et mettant en avant le fait que la peine prononcée en première instance lui semblait « disproportionnée ». Il a indiqué également que son client, aujourd’hui père d’un enfant, n’avait plus la même personnalité aujourd’hui et avait « mûri ».
AFP