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Le - Meurtre de Sophie Borca: un appel à témoins pour relancer l’enquête

Meurtre de Sophie Borca: un appel à témoins pour relancer l’enquête

30 ans après la disparition de Sophie Borca, un groupe d’enquête, composé de militaires de la section de recherches d’Amiens et du groupement de gendarmerie du département de l’Aisne, a été créé. France 2 diffuse un documentaire sur l’affaire. Les enquêteurs lancent donc un appel à témoins.

  • Par Jennifer Alberts
  • Publié le 11/02/2014 | 16:41, mis à jour le 11/02/2014 | 16:41

© France 3 Picardie

France 2 diffuse ce mardi soir à 22h45 un documentaire sur l’affaire Borca dans l’émission Infrarouge. Une émission qui, les gendarmes l’espèrent, réveillera des souvenirs chez d’éventuels témoins.
Toute personne pouvant apporter une quelconque information, même si celle-ci semble être insignifiante, relative à l’affaire Sophie Borca, est priée de contacter la gendarmerie de Laon au 03 23 22 53 53.

Une affaire relancée après le rebondissement de l’affaire Kulik

Sophie Borca, une élève du lycée Henri-Martin de Saint-Quentin (02) âgée de 16 ans, avait disparu le 31 mai 1985. Elle avait décidé de rentrer chez elle à Guise, en auto-stop. Son corps, partiellement dénudé, avait été retrouvé le 22 juin dans un bois de la commune d’Homblières (02), le long de l’A26 alors en construction.
L’autopsie n’avait pas permis de déterminer la cause de la mort.

Après 2 non-lieux, en 1989 et en 2006, un juge d’instruction avait décidé de rouvrir le dossier en février 2012: les enquêteurs voulaient isoler un ADN nucléaire récolté sur la scène de crime et le confronter au FNAEG, le fichier national des empreintes génétiques.

Un lien avec le meurtre de Cristel Oudin ?

Un crime dont les similitudes avec le meurtre de Cristel Oudin commis en novembre 1985: Cristel, 13 ans, également élève au lycée Saint-Martin de Saint-Quentin quitte le domicile de sa grand-mère situé à Moÿ-de-l’Aisne le 17 novembre 1985. Elle doit assister à un match de foot à Brissy-Hamégicourt (02), le village voisin.
Ce sont les ouvriers d’un chantier de l’autoroute A26 qui découvrent les restes de son corps le 16 avril suivant sur la commune d’Anguilcourt-le-Sart, à 2 kilomètres de Moÿ-de-l’Aisne. L’adolescente ne pourra être identifiée que grâce à sa gourmette et à une mèche de cheveux.
Le dossier sera lui aussi réouvert en juin 2012.

L’A26, la voie maudite ?

Le 1er juillet 1988, Ghislaine Charlier, une habitante à Mayot (02), est retrouvée à moitié dénudée sans vie dans un fossé non loin de Montigny-en-Arrouaise (02), également près de l’A26. Elle n’était pas rentrée de son jogging. Elle a succombé après un violent coup à la tête.

Le 23 octobre 1988, les gendarmes découvrent sur l’aire de repos de Saint-Brice, sur l’A26, entre Saint-Quentin et Laon un Renault Espace avec le hayon ouvert, visiblement abandonné. Le véhicule appartient à une femme VRP, Marie-Thérèse Borde, qui habite Arras.
Le lendemain, la veste ensanglantée de Marie-Thérèse Borde est retrouvée à plus de 30 km de l’endroit où sa voiture a été abandonnée, en lisière de bois, au bord de l’ex- RN 44, près de Corbeny.
Son corps sera découvert par des chasseurs un dimanche après-midi, une semaine après sa disparition, à proximité du lac des cygnes à Ployart-et-Vaurseine. L’autopsie montrera que Marie-Thérèse Borde n’a visiblement pas subi de sévices sexuels. Elle est décédée des suites de violents coups reçus à la base de la tête, à l’arrière du crâne.

Source :  picardie.france3.fr

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