Meurthe-et-Moselle : un forcené interpellé sans heurt
Auteur : Antoine Faure – publié le 8 avril 2021
Grâce à un dispositif d’une cinquantaine de militaires, destiné à boucler le secteur et à mener des négociations, les gendarmes ont su dénouer une crise dans le petit village de Han-devant-Pierrepont, en Meurthe-et-Moselle, où un forcené, auteur de violences, s’était retranché avec sa compagne.
Le lundi de Pâques n’était pas férié pour les gendarmes de la Communauté de brigades (CoB) d’Audun-le-Roman. En fin de matinée, ils ont effectivement été engagés pour des faits de violences intrafamiliales, commises par un homme sur sa compagne, en présence de ses deux enfants adolescents. Ces derniers ont pris la fuite et se sont réfugiés chez leur oncle, qui a aussitôt alerté les gendarmes.
Ils informent les militaires que l’homme est un chasseur, possesseur de plusieurs armes, et qu’il est susceptible d’ouvrir le feu. Le commandant de la Compagnie de gendarmerie départementale (CGD) de Val-de-Briey décide d’engager son Peloton de surveillance et d’intervention de gendarmerie (PSIG), avant de solliciter le Peloton spécialisé de protection de gendarmerie (PSPG) de Cattenom, ainsi que des négociateurs régionaux.
Aucun échange de coups de feu
Le périmètre autour de la maison, isolée dans les champs, est entièrement bouclé et un poste de commandement installé dans les locaux de la mairie du village de Han-devant-Pierrepont. Le GIGN est également engagé, ainsi que le Peloton motorisé (P.Mo.) de Val-de-Briey, qui sécurise l’itinéraire. Cinquante militaires au total sont présents sur zone.
À 15 h 45, la femme parvient à sortir de la maison. Elle est immédiatement conduite au centre hospitalier le plus proche. L’individu sort à son tour, mains levées, avant, sur injonction des militaires, de lever son tee-shirt et de baisser son pantalon, puis de se coucher au sol. Aucun échange de coups de feu n’a été à déplorer.
L’homme est immédiatement placé en garde à vue pour violences sur conjoint en présence de mineurs et séquestration. Il a été présenté ce mercredi 7 avril et placé sous contrôle judiciaire avec une obligation de suivi psychologique