Lille: Démantèlement d’un vaste trafic d’armes en France
Illustration d’armes d’assaut. – AFP
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En tout, 546 armes et 30.000 cartouches ont été saisies. C’est le bilan du démantèlement d’un trafic d’armes de guerre en France et au Luxembourg, annoncé mardi par le parquet de Lille. L’enquête a été menée par la gendarmerie de Rouen qui a livré les résultats de l’opération, mercredi. Trois personnes vont être déférées, sur les 46 placées en garde à vue.
Perquisitions dans 18 régions
Les perquisitions menées mardi par 450 gendarmes de 18 régions, qui visaient 70 individus, notamment en région parisienne, à Lyon et dans le Nord, ont abouti au placement en garde à vue de 48 personnes, selon la section de recherches de la gendarmerie de Rouen, chargée des investigations après une saisie d’armes chez un individu domicilié en Seine-Maritime en décembre 2013.
Une dizaine de personnes soupçonnées de trafic
« Au total, depuis le début de cette enquête, 546 armes ont été saisies, dont 144 armes de poing, 151 armes longues, 251 fusils d’assaut, près de 30.000 cartouches et une dizaine de grenades », a détaillé la gendarmerie de Rouen dans un communiqué. Les armes étaient vendues sur Internet.
Après la saisie en Seine-Maritime, une opération judiciaire, dans le cadre d’une commission rogatoire internationale, a été déclenchée en février, permettant l’interpellation d’une dizaine de personnes responsables du trafic et la saisie d’une trentaine d’armes.
Atelier clandestin
Un atelier clandestin de remilitarisation d’armes, acquises illégalement en Europe de l’Est, a été découvert au Luxembourg. Le responsable présumé du réseau a été interpellé en France et écroué, également en février. Il comptait plusieurs domiciles en France et au Luxembourg.
Une information judiciaire a été ouverte le 31 mars 2014 à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lille. La poursuite de l’enquête a permis la grande opération de démantèlement de mardi.