Faits divers
L’homme se retranche dans son garage avec un fusil à Meillant, le GIGN appelé en renfort
Publié le 14/02/2021 à 10h46
Un homme de près de 50 ans s’est retranché dans son garage avec un fusil, dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 février, à la suite d’un différend familial dans un foyer de Meillant. Les forces de l’ordre sont parvenues à l’interpeller sans heurt.
Une trentaine de militaires ont été déployés, dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 février, à Meillant, pour interpeller un homme qui s’était retranché dans son garage, armé d’un fusil.
Un différend avait éclaté en début de soirée, ce samedi, aux alentours de 20 heures, au sein d’un couple d’un foyer du Petit-Sarzay, entre Meillant et Saint-Amand-Montrond, où étaient également présents deux enfants âgés de moins de 10 ans selon nos informations.
« Le monsieur avait consommé de l’alcool dans la journée, explique pour sa part Eric Raygasse le substitut du procureur de la République de Bourges. Énervé par quelques contrariétés, ils s’est emporté. »
La compagne a composé le 17 pour obtenir l’aide des gendarmes.
Le Petit-Sarzay est situé entre Meillant et Saint-Amand-Montrond, dans le sud du Cher
L’homme s’est alors retranché dans le garage du domicile, avec un fusil, en attendant l’arrivée des gendarmes. « L’épouse et les deux enfants se sont réfugiés à l’étage de la maison », poursuit le parquet de Bourges. Un épisode qui n’est pas sans rappeler le drame de Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme, où trois gendarmes appelés pour des violences conjugales ont été tués par un forcené de 48 ans, dans la nuit du mercredi 23 décembre.
Cette nuit, à Meillant, les militaires du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) de Tours (Indre-et-Loire) ont été appelés en renfort des gendarmes du groupement du Cher.
« Un maximum de précautions ont été prises »
L’homme a finalement été interpellé sans difficulté au moment où il sortait de son garage, aux alentours de 2 h 30 du matin. « Il y a toujours un risque. Un maximum de précautions ont été prises, assure le substitut du procureur. Les forces de l’ordre ont pris le temps nécessaire pour apprécier la situation et décidé du moment opportun de l’interpellation, sans avoir recours à la violence. »
L’homme a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de Saint-Amand-Montrond où il se trouve toujours ce dimanche matin. Déjà entendu pour des faits de violences, le quinquagénaire, au casier judiciaire vierge, n’a jamais été condamné.
Marion Lapeyre