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Les faits sont survenus mardi 12 mars au soir, en centre-ville. Très agressif, l’individu, âgé de 21 ans, a proféré des menaces de mort.
« Allah akbar ». Une expression censée exprimer la dévotion du croyant envers Dieu mais devenue, par la mauvaise grâce de l’islam radical, une source de peur et d’effroi. Aussi, lorsqu’un individu a été aperçu mardi soir dans le centre de Lézignan, déambulant en criant « Allah akbar », la chose n’a pas été négligée. D’autant que ce jeune homme, très agressif dans son comportement, ne s’est pas privé de reprocher à une femme de ne pas être voilée, avant de menacer de s’en prendre à d’autres personnes.
Il tente de saisir une arme de poing
Les gendarmes de la commune sont alertés vers 18 h 20 : un premier binôme se rend sur les lieux. Il trouve un individu effectivement très énervé, s’opposant à son interpellation. L’homme va même jusqu’à agresser physiquement les militaires, provoquant une lutte au cours de laquelle tous se retrouveront au sol. Dans le feu de l’action, l’arme de poing et le chargeur de l’un des gendarmes se détachent : l’individu tentera de s’en emparer, mais sera heureusement maîtrisé et menotté avant d’y parvenir. Au moment de partir en garde à vue, il réitérera des menaces de mort à l’encontre des policiers, des gendarmes, du procureur, mais aussi de ses concitoyens.
Selon le parquet, ce Lézignanais de 21 ans présenterait des signes évidents de « radicalisation » au regard de sa « lecture de la religion ». Sa famille aurait évoqué des troubles psychiatriques, toutefois contredits par deux examens arrivant à la conclusion que l’homme n’était « ni altéré, ni aboli » au moment de faits, pas plus qu’il n’était en état d’ébriété.
On sait par ailleurs que le jeune homme avait totalement coupé les ponts avec ses proches, venant tout juste de revenir à Lézignan. Selon ses dires, il aurait notamment vécu en région parisienne. Seule certitude à ce stade : son casier judiciaire affiche déjà différentes condamnations.
La garde à vue du suspect a été prolongée hier, et les investigations se poursuivent afin d’en savoir davantage sur son passé et les raisons qui l’ont poussé, mardi, à manifester un tel degré de violence.