15 mois…
Lettre ouverte à Monsieur Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie Française
« Ouverte », parce que les milliers de personnes qui nous suivent et nous soutiennent depuis ces longs mois sont en droit de savoir, elles aussi…
La déclaration de décès de Mathieu est établie sur des suppositions et des mensonges. Monsieur Lizurey, vous me demandez si j’ai des questions, oui, j’en ai une et une seule :
OÙ SE TROUVE MON FILS ?!
Si comme l’enquête le conclu (sans aucune preuve tangible), il est tombé au Maïdo, alors, qu’on aille le chercher et qu’on nous le ramène !
Ce n’est pas à des civils de le faire. Comment expliquez-vous que des cordistes acceptent de descendre sur la zone concernée et que la gendarmerie refuse d’y envoyer ses hommes ?
Comment expliquez vous que moi, sa mère, et une poignée de bonne volontés sur place, organisions des journées de recherches, au vu et au su de tous, sans qu’à aucun moment la gendarmerie Réunionnaise ou de métropole, ne réagisse à cela ?!
Comment expliquez-vous que les premiers jours des recherches, il ait été refusé à ses camarades les plus aguerris de l’escadron de Saint-Amand ainsi qu’aux hommes de l’escadron de montagne présents sur place, d’aller renforcer le PGHM afin d’effectuer les premières recherches ?
Comment expliquez-vous qu’un haut gradé de la Réunion ait refusé de laisser sortir l’hélicoptère équipé d’une caméra thermique, invoquant les mauvaises conditions climatiques alors que 2 témoignages indiquent un ciel étoilé ce soir là ? Ne pensez vous pas que nous aurions immédiatement retrouvé Mathieu dans ces conditions ?
Il reste encore tellement de zones d’ombre qui semblent ne déranger personne !
L’IGGN n’a pas répondu à toutes nos questions. Pourquoi ?
Qui et sur quelle base légale s’est autorisé à demander ; en tant qu’employeur ; à ce que mon fils soit déclaré décédé ?
De quel droit cet homme a -t-il menti à un procureur de la République en affirmant le faire en accord avec la famille ?
Des sanctions ont-elles été prises ?
Mathieu était l’un de vos hommes avant que vous ne vous hâtiez de le reléguer au rang de cadavre !
Il est de votre devoir, Monsieur, de résoudre cette affaire et de nous rendre notre fils. Vous n’avez pas le droit d’abandonner vos soldats.
Où êtes vous depuis 15 mois, Monsieur ??