Les criminels pourront bientôt être confondus grâce à leur odeur
Innovation – High Tech
Un projet est actuellement piloté au sein de la Gendarmerie nationale française. Il vise à développer la reconnaissance des empreintes olfactives, qui pourraient venir s’ajouter à la liste des techniques dont pourront se servir les enquêteurs pour identifier les criminels, au même titre que les traces ADN ou les empreintes digitales.
Mais les gendarmes français ont bien avancé : ils ont déjà mis au point l’objet qui servira à capturer la fragrance des suspects, une sorte d’éponge qui permet d’enfermer les milliers de molécules qui coordonnent l’odeur corporelle sans en altérer la nature dans une sorte de petit tube hermétique.
Après analyse, ces différentes molécules pourront permettre de constituer une véritable empreinte olfactive, propre à chaque être, et ce malgré l’utilisation des perturbateur comme le parfum, qui pourra être dissocié du reste.
À terme, les gendarmes estiment qu’un véritable fichier d’empreintes olfactives pourrait être constitué avec en point de mire, peut-être, un jour, la possibilité d’identifier quelqu’un en soufflant simplement dans un appareil.
En attendant, ils espèrent pouvoir utiliser cette technique sur le terrain pour de premiers déploiements d’ici 2022.