Le GIGN fera le Tour de France
VIDÉO. Les forces d’élite de la gendarmerie nationale sécuriseront la compétition cycliste qui débutera le 2 juillet à Cherbourg. Revue de détail.
PAR LE POINT.FR
« L’idée des gendarmes d’élite, c’est de fournir un détachement d’hommes répartis en deux groupes. Le premier, classique : un soutien logistique au sol, le second, lui, embarqué dans un hélicoptère au départ et à l’arrivée des coureurs », énonce la radio. En affirmant ainsi sa volonté d’être au plus près du peloton pour parer à toutes les éventualités en cas d’attaque terroriste contre les spectateurs, le GIGN conforte l’affirmation du patron de la DGSI selon laquelle la France serait de nouveau sous la menace d’une attaque de Daech.
23 000 policiers et gendarmes
Jusque-là, la sécurité du Tour était assurée par des escadrons de gendarmes mobiles : pour partie à moto, pour une autre à pied. Mais aussi par des effectifs de policiers municipaux (et parfois de la police nationale) des villes traversées. Au total, près de 23 000 personnes représentant les forces de l’ordre participent, chaque année, à la compétition. À quoi s’ajoute un nombre important d’agents de sécurité privés.
Pour la première fois cette année, sera mis en place un poste de commandement « sécurité » sur chaque étape. Placé à proximité de la ligne d’arrivée, il regroupera des représentants de la police, de la gendarmerie, de la préfecture et de la société organisatrice (ASO). « Cela sera un organe central qui regroupera et consolidera toutes les informations, et pas seulement sur le risque d’attentat. Avec tous les écrans et les moyens pour communiquer, on verra tout ce qui se passe : un accident, un incident, la régulation de la caravane, un problème en course. Car le risque important sur le Tour, c’est le risque routier », explique Pierre-Yves Thouault, directeur adjoint du cyclisme chez ASO.
Les organisateurs du Tour et des représentants de la gendarmerie seront reçus ce mardi par Bernard Cazeneuve, au ministère de l’Intérieur, pour trancher la question de la participation du GIGN, mais aussi du financement du surcoût que ces mesures de sécurisation exceptionnelle occasionnent pour les collectivités qui accueilleront la course.