Le gendarme en balade reçoit un coup de poing au visage
À 20 h 30, le 3 avril dernier, un gendarme en civil revient de ses courses en famille. Sur la route, il double un véhicule roulant un peu trop lentement à son goût (NDLR : la question de la vitesse des deux voitures ne sera pas évoquée pendant l’audience). Seulement, le conducteur du véhicule dépassé semble ne pas apprécier la manœuvre et se met à accélérer. Plus loin, les deux voitures s’arrêtent pour une explication.
« Je lui ai dit que j’étais gendarme pour lui signifier qu’il venait de commettre une infraction parce qu’il a accéléré quand je l’ai doublé. Il m’a frappé avec un poing américain »
Le prévenu, dont le casier judiciaire est vierge, nie avoir utilisé cette arme et se défend d’avoir craché sur son accusateur. La victime s’en est tout de même sortie avec 3 jours d’ITT. Me Caroline Le Bot, avocate du militaire, souligne que son client est tombé par terre suite au coup reçu, un acte de « violence gratuite » selon le ministère public. H. D. a écopé d’une peine de 4 mois d’emprisonnement assorti du sursis simple et d’un stage de citoyenneté à ses frais. Il devra s’acquitter de 1 000 € au titre des préjudices subis par la victime.