L’AAMFG conviée à la table ronde du 11 décembre 2013 sur le thème des Risques Psycho Sociaux
L’AAMFG représentée par sa présidente Mme NOEL Murielle ainsi que de Mme Magali Bucquet et Mme Virginie Rodriguez, membres du Conseil d’Administration ont été cordialement invitées le 11 décembre 2013 à la DGGN par le sous-directeur de l’accompagnement du personnel, le Général PAGES-XATART-PARES sur le thème des Risques Psycho Sociaux.
Cette rencontre avait pour objectif d’échanger sur la volonté de la Gendarmerie et particulièrement du SDAP d’associer l’AAMFG à la prise en compte des risques psycho sociaux en Gendarmerie. Cette volonté d’avancer dans ce domaine humain répond à l’un des 3 axes formulés dans la feuille de route du Général Favier.
Nous avons donc pu aborder toutes les problématiques de ce sujet avec les différents officiers présents à cette réunion: le Général PAGES-XATART-PARES, le colonel SASSARD, le lieutenant-colonel DUPONT et le capitaine CLINCHAMPS. Nous avons constaté à travers leur présentation et les actions envisagées que les RPS (risques psychosociaux) étaient aujourd’hui au cœur des préoccupations du SDAP.
La création du BSST (Bureau de la Santé et de la Sécurité au Travail) depuis le 18 juin 2012 et dirigé par le Lieutenant-colonel Eric DUPONT, est une première concrétisation de cette volonté. Ce bureau regroupe 3 domaines :
‒ La Section Maîtrise des Risques (SMR)
‒ La Section Psychologie Soutien Intervention (SPSI)
‒ La Commission Nationale de Prévention (CNP)
Le 31 octobre 2013 le BSST a rédigé les Directives pour la mise en place des plans de prévention des risques psychosociaux au sein de chaque formation. Pour se faire chaque formation a constitué un « COPIL » (commité de Pilotage), émanant des cellules locales de prévention (CLP). Ces structures, pluridisplinaires et représentatives de la gendarmerie, auront pour mission d’évaluer les RPS et de mettre en place des actions de prévention, d’accompagnement et de suivi des RPS.
Le capitaine Clinchamps, secrétaire général de la CNP, organisera l’animation et la coordination de ce dispositif. Il peut apporter un appui méthodologique en répondant aux demandes des régions et se déplace régulièrement pour participer aux réunions de travail des COPIL.
Cette prise en compte d’une des réalités de notre institution se veut attentive, modulable en fonction des caractéristiques de chaque région et surtout réfléchie afin d’être la plus efficace possible. Elle met également en avant la nécessité de formation et de sensibilisation à l’ensemble de son personnel à différents moments de la carrière (école, prise de commandements,…) afin de changer intrinsèquement les mentalités et les attitudes.
Prochainement, le BSST mettra en ligne sur l’intranet Gendarmerie un site qui regroupera toutes les informations sur les RPS ainsi que les futures actions programmées par le BSST.
Le SDAP souhaite donc associer l’AAMFG à ses réflexions et aux «COPIL» afin d’y apporter la dimension familiale et notre expérience dans le domaine des RPS auxquels nous sommes graduellement confrontés. Nous avons notamment souligné lors de cette rencontre la nécessité de créer un organe collégial et pluridisciplinaire afin de régler les dossiers individuels car même si le changement est en marche, il nécessitera du temps c’est-à-dire des années. En attendant, nous ne pouvons pas laisser les familles touchées par les conséquences des RPS en souffrance et devons de façon concomitante aux actions des CLP, trouver des solutions individuelles.
Nous remercions vivement le SDAP et les membres du BSST de nous associer à leur travail et de nous intégrer dans cette concertation, preuve de leur volonté d’aborder tous les aspects de la vie des gendarmes et de reconnaître l’expérience et l’utilité de l’AAMFG.