l’AAMFG continue d’oeuvrer pour le bien-être des gendarmes et de leurs familles
Dans un contexte où le port du masque conditionne la vie de toute la population française, l’AAMFG continue d’œuvrer pour le bien-être des gendarmes et de leurs familles. Depuis le début de cette pandémie, les gendarmes n’ont cessé de travailler sur le terrain dans des conditions difficiles pour faire respecter le confinement et garantir à chaque citoyen l’ordre et la sécurité. Il est cependant regrettable que le souci de protection sanitaire n’ait pas été appliqué aux gendarmes et par conséquent à leurs familles. En effet, le port du masque a été pendant plusieurs semaines « interdit » par la gendarmerie sous prétexte d’éviter de créer un sentiment de panique au sein de la population. Je ne pense pas que les français aient attendu de voir un gendarme avec un masque pour s’inquiéter de cette pandémie. Les gendarmes ont été les seuls professionnels en contact avec le public à ne pas pouvoir en porter lorsque l’on sait que chaque contrôle peut vite rendre impossible les mesures de distanciation sociale. La colère et l’incompréhension des familles de gendarme face à cette consigne qui mettait également en danger leur propre famille a été relayée par l’AAMFG à la direction générale de la Gendarmerie mais également dans les différentes régions par le biais des responsables régionales. Depuis, cette consigne s’est assouplie mais le manque de masques distribués par l’institution reste problématique face au besoin. Les commandes sont passées et arrivent maintenant peu à peu mais les stocks nécessaires à une utilisation quotidienne efficace représentent un fonds de roulement très conséquent. C’est pour participer à la protection de nos gendarmes et de leurs familles que l’AAMFG s’est associée à l’ANORGEND (association des réservistes de la Gendarmerie) dans sa démarche d’achat de 106 000 masques homologués. Malheureusement, à l’heure actuelle, la DGGN a refusé le don de ces masques sous prétexte de stocks suffisants ce qui contredit étonnamment le constat des gendarmes sur le terrain. Espérons que cette situation incompréhensible trouve rapidement une issue favorable pour que nos gendarmes et nos familles puissent bénéficier d’un maximum de protection.