Selon un communiqué de presse remis par la mairie, «la fermeture de la gendarmerie de Latronquière est une bien mauvaise nouvelle. Jeudi 18 décembre, le colonel Palayer est venu informer la commune de Latronquière de la fermeture de la gendarmerie programmée pour juillet 2015. L’argument avancé pour justifier cette fermeture est l’optimisation des services par une concentration des gendarmes dans des brigades plus importantes. La situation géographique du canton, excentrée par rapport à Saint-Céré, brigade de rattachement rendrait indispensable le maintien des forces de sécurité de proximité. De plus, cette fermeture ferait tomber un peu de l’économie locale. Une brigade dans un village représente des familles, des enfants qui vont à l’école… Encore une fois, sous couvert de remaillage territorial, nous ne pouvons accepter un recul des services publics dans nos zones rurales».

Dans nos colonnes, le 20 décembre, le lieutenant-colonel Palayer confirmait qu’il fallait «absolument rationaliser notre présence sur le terrain» et estimait que le Lot «restait encore l’un des départements les plus sûrs de France.»

Allant dans son sens, Christophe Sulpice, directeur du cabinet du préfet, considérait qu’il était nécessaire de «viser une efficacité maximale en nous adaptant à la réalité et à l’évolution des bassins de vie de nos territoires.»