25 février 2019
À la suite de l’article du journal « Le Monde » sur le GIGN, paru dans l’édition du samedi 23 février, la gendarmerie nationale a envoyé à l’ensemble des médias le communiqué de presse suivant :
« Le quotidien « Le Monde » publie à la Une de ce jour un article sur le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN). Cet article exprime la perception de l’auteur, mettant en cause le fonctionnement de l’unité et le moral des personnels.
La gendarmerie nationale déplore cette rédaction révélant une connaissance partielle de cette unité opérationnelle d’élite et une vision partiale des faits. Les femmes et hommes qui composent le GIGN ont immédiatement exprimé à leur hiérarchie de proximité et au commandement de la gendarmerie leur indignation face à de tels propos. Le GIGN est engagé dans une modernisation constante et une adaptation sur chaque partie du territoire à l’évolution de la menace.
La gendarmerie nationale réfute une présentation erronée des événements eux-mêmes, la caricature de leurs interprétations et les attaques personnelles. Elle s’interroge, en outre, sur le crédit qui paraît être donné aux avis d’ex-personnels de cette unité, aujourd’hui en délicatesse avec la gendarmerie.
A titre de simple exemple, les faits en Espagne, déjà datés, n’ont pas été cachés et ont fait l’objet tant d’une procédure judiciaire que de publications dans la presse. Le récit concernant Dammartin-en-Goële, au-delà des attaques personnelles indignes qu’il comporte, méconnaît la complexité d’une telle opération après deux jours de traque et d’autres événements terroristes concomitants. Les éléments de discours du DGGN, relatés dans l’article, s’affranchissent de la réalité de l’ensemble de ses interventions qui expriment toute sa confiance dans l’engagement remarquable du GIGN.
Le ministre de l’Intérieur et le directeur général de la gendarmerie nationale réitèrent leur plus entière confiance aux personnels du GIGN et des antennes-GIGN qui poursuivent, comme depuis leur création, leur adaptation aux menaces qui pèsent sur notre pays. Les plus de 300 opérations réussies par le GIGN en 2018 démontrent à elles-seules l’extrême qualité de son engagement ».