Le concours complet comprend trois épreuves, un reprise de dressage, un parcours de cross et un parcours de saut d’obstacles. « C’est une discipline très technique, en complet, il n’y a pas de hasard. » Il n’est pas toujours simple de mener de front une carrière de gendarme et un parcours de cavalier en championnat. « Je rentre chez moi dans les Ardennes pour monter, si j’ai quatre jours de repos, je monte quatre jours, précise-t-elle. Pour me qualifier à Lamotte, je devais faire sept concours, le major et l’adjudant ont accepté que je m’absente certains dimanches. » A la compétition s’ajoutent les déplacements, il y a peu de concours complets dans la région. De la Lorraine à la région parisienne, elle en a parcouru des kilomètre pour finalement décrocher l’argent. « Je recommence à la rentrée, avec d’autres cavaliers de mon club, cette fois. » Son podium a, visiblement, suscité de vocations à La Mafée de Sedan !