La famille du gendarme héraultais disparu à La Réunion rencontre le juge
Mathieu 24 ans est introuvable depuis le 23 juin dernier après une randonnée dans le massif du Maïdo à La Réunion.
Les proches du gendarme Mathieu Caizergues, 24 ans, disparu dans le massif du Maïdo à La Réunion, le 23 juin dernier, sont de retour sur l’île. Ils sont arrivés ce dimanche 5 novembre, en fin de matinée, pour une nouvelle journée de recherches avec une cinquantaine de volontaires, dont des militaires en retraite, sur le secteur de Saint-Louis au sud du département (Le Tapage, Gol-les-Hauts et Les Makes).
En main, une photo du jeune homme originaire de Saint-Drézéry, marquée d’un numéro de portable “parce qu’on avait des informations que l’on n’avait pas eu le temps de vérifier”, confie Delphine Caizergues, la mère du jeune homme. À savoir que le garçon, qui n’a plus donné signe de vie lors d’une randonnée en compagnie de deux autres marcheurs (dont un gendarme), aurait été aperçu près d’habitations.
“Que tout ce travail soit récompensé”
L’Héraultaise ne veut rien lâcher. Même si, jusqu’ici, les témoignages n’ont rien donné, comme celui d’une certaine Jennifer, le 9 septembre dernier, qui assurait avoir reconnu Mathieu à Saint-Joseph, alors qu’il lui réclamait de l’eau. Les tests ADN sur les traces laissées sur le bidon qu’il a déposé n’ont pas encore livré de résultats mais, depuis, un homme s’est reconnu et présenté aux enquêteurs locaux pour assurer que, ce jour-là, ce n’était pas Mathieu Caizergues sur cette crête mais bien lui.
Autre rendez-vous réunionnais de taille pour la famille Caizergues, une rencontre, ce mardi 7 novembre, avec le nouveau juge d’instruction chargé de l’affaire, nommé début octobre. “J’attends qu’il nous dise ce qui a été fait et ce qu’il compte faire dans les mois à venir. Nous pourrons peut-être faire des demandes d’actes”, confie la maman. Elle espère obtenir des précisions quant à la mise en examen annoncée des deux compagnons de randonnée du jeune gendarme “pour mise en danger d’autrui”. Les deux hommes ayant été placés en garde à vue, puis relâchés sans charges. Delphine Caizergues attend désespérément “que tout ce travail soit un jour récompensé. Que mon fils revienne, qu’on le retrouve, ce serait notre plus beau cadeau de Noël.”
Source : www.midilibre.fr