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Ivres, ils ont insulté les gendarmes et cassé une vitre d’un bar près de Noirmoutier
Ils ont insulté les gendarmes. Et l’un d’eux a cassé une vitre d’un bar, le second conduisait en état alcoolique. Peine ferme et sursis.
Publié le 14 Fév 22 à 15:23 mis à jour le 14 Fév 22 à 15:28
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Ils ne se souviennent pas que lors de cette soirée du 15 octobre dernier le patron de ce bar à Beauvoir-sur-Mer, après avoir refusé de les servir leur a demandé de quitter les lieux. Tous deux ont la trentaine, le premier est bien connu des gendarmes locaux et de la justice, son casier judiciaire porte douze mentions, principalement pour des violences, des menaces et des interpellations pour alcoolémie. Si le second n’a jamais été condamné, lui aussi a des problèmes avec l’alcool, il reconnaît « avoir bu des bières ». Question de la présidente Emilie Rayneau, « Et ça vous arrive souvent ? ».
Il dit, « Seulement le week-end ».
Les deux ont perdu la mémoire, le premier qui a brisé une vitre de l’établissement en sortant n’en a plus souvenir, quant au second, celui qui a conduit le véhicule et a été interpellé en état d’ébriété, qui a également refusé de se soumettre au contrôle d’alcoolémie affirme : « Je n’ai pas souvenir d’avoir insulté les gendarmes ». pourtant des outrages ont été consignés dans le procès-verbal, du style : « Encu… retournez dans votre brigade de mer… ».
Prison ferme aménageable
Double affirmation du procureur de la République Olivier Couvignou : « Les faits sont avérés avec plusieurs victimes, le propriétaire du bar et les gendarmes. En second, les propos de ces deux prévenus sont parfaitement matérialisés ». Mais aussi un constat, « Ils travaillent tous les deux, l’un est marin pêcheur, l’autre est responsable d’entreprise, pour ce dernier, compte tenu du déjà lourd casier une peine ferme doit s’imposer ». De fait, pour lui une peine de six mois de prison ferme est requise. Quatre mois avec sursis et suspension du permis de conduire pendant six mois pour le conducteur.
Dans son délibéré le tribunal a suivi les réquisitions. La peine de six mois ferme est aménageable avec un bracelet électronique pour permettre au responsable d’entreprise de pouvoir poursuivre son activité.
Le patron du bar devra être indemnisé à 600 euros, tous préjudices confondus.