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Le - ivre, il croyait que les gendarmes voulaient l’escorter

Lachapelle-Sous-Gerberoy

[Insolite] Près de Songeons : ivre, il croyait que les gendarmes voulaient l’escorter

Le conducteur ivre pensait que les gendarmes voulaient l’escorter, alors qu’ils essayaient en vain de stopper le chauffeur près de Songeons.

06/09/2016 à 11:27 par Administrateur

 Le conducteur avait 2,10 g d'alcool dans le sang.
Le conducteur avait 2,10 g d’alcool dans le sang.

Il était 11 heures, lorsque les gendarmes de Songeons ont reconnu un de leur client, un habitant de Villers-sur-Auchy, au volant d’un camion, chargé d’un engin de chantier. Ils le connaissent bien pour ses condamnations de conduite en état alcoolique, ou sans permis et savent que, faute de point, son permis est annulé. Ils ont voulu le contrôler et lui ont fait signe de s’arrêter, mais en vain.

Il a continué son chemin. Les gendarmes se sont mis à sa poursuite à grands coups de sirène, mais toujours sans le moindre effet. Les militaires de la gendarmerie ont alors utilisé le porte-voix de leur voiture ce qui a laissé le conducteur du camion de glace. De la main, il leur a fait signe de passer car, expliquera-t-il, « il pensait qu’il voulait l’escorter ».

Les gendarmes, après l’avoir dépassé ont placé leur véhicule en travers de la route, mais cela n’a pas suffi à l’arrêter. Il est même passé sur les clous de la herse placée devant son camion et, c’est sur la jante d’une de ses roues crevée qu’il a continué sa route, toujours poursuivi par les gendarmes qui vont tenter de le dépasser par la gauche, mais ils renonceront par mesure de sécurité.

2,10 grammes d’alcool dans le sang

Ils parviendront enfin à leurs fins, barreront à nouveau la route, mais le camion partira dans les champs. Un militaire va utiliser sa bombe lacrymogène pour immobiliser le conducteur, qui continuait de fuir, à pied. Il sera amené à la gendarmerie pour être soumis à l’éthylomètre. Il avait 2,10 grammes d’alcool dans le sang. Au cours de la garde à vue, il dira que, la veille, il avait bu 15 verres d’alcool.

Au tribunal, le 5 septembre 2016 où il est jugé sous escorte en comparution immédiate, il a reconnu qu’il consomme de l’alcool depuis une vingtaine d’années et que s’il ne s’est pas arrêté, c’est à cause d’un problème d’embrayage.

« Si je m’arrêtais,  je n’aurai pas pu repartir, parce que j’ai une vitesse de bloquée en troisième. C’est pour ça que je suis parti dans un champ, je savais qu’il y avait une butte qui pourrait m’arrêter ».

Il a aussi justifié qu’il avait un permis, un duplicata qui lui a été délivré quand il a perdu son permis. Comme il l’a ensuite retrouvé, il s’est retrouvé avec deux permis et quand il a fallu qu’il rende le permis qui ne comprenait plus de points, il a remis un permis, mais il lui en restait un. Le président lui a confirmé qu’il n’a plus le droit de conduire, même avec un duplicata. Pour le défaut d’assurance, c’est la faute de son épouse, elle s’occupe des papiers et ne lui a pas donné l’attestation…

Le tribunal l’a reconnu coupable. Il a été condamné à trois mois de prison ferme, avec mandat de dépôt et à trois mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve avec obligation de soins.

60380 Lachapelle-Sous-Gerberoy
Sourcewww.leclaireur-ladepeche.fr
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