« J’avais un problème de frein », réitère le prévenu pour sa défense. Les gendarmes constatent immédiatement que l’homme est alcoolisé et procède donc à son interpellation.

Fait aggravant : le conducteur n’avait pas prorogé son permis de conduire. De plus, il a déjà été condamné pour blessures involontaires et conduite en état d’ivresse.

« J’ai l’impression qu’il ne saisit pas l’importance des choses qu’on lui reproche. Il était trois fois au-dessus du taux délictuel (…) Il n’y a pas du tout de remise ne cause de sa part », note le substitut du procureur de la République.

Le ministère public a ensuite requis une peine de cinq mois d’emprisonnement, dont deux mois assortis du sursis avec mise à l’épreuve (SME).

« Il vit seul et il ne le vit pas très bien »

« Ce qui est perceptible à cette audience, c’est qu’il vit seul et il ne le vit pas très bien. On peut parfois commettre des erreurs dans la vie », souligne maître Villain, avocat de la défense.

Après délibération du tribunal, le prévenu a écopé de cinq mois d’emprisonnement, dont quatre assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve comportant une obligation de soins, une première amende de 90 euros et une autre de 75 euros. Le tribunal a constaté l’annulation du permis de conduire sans délai pour le pouvoir le repasser.

Source : www.lavoixdunord.fr