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Trafic de cigarettes. Intervention du GIGN à Rennes : plusieurs personnes en garde à vue |
L’enquête a conduit ce lundi matin à plusieurs interpellations à Rennes et à Paris.© archives
Une enquête au long cours de la section de recherches de Rennes a abouti, ce lundi matin, à l’interpellation de plusieurs personnes à Rennes et à Paris. L’affaire, pilotée par la Jirs (juridiction interrégionale spécialisée), concerne un trafic de cigarettes en bande organisée.
Tôt ce matin, les gendarmes ont interpellé plusieurs personnes, à Rennes et à Paris, dans le cadre d’une enquête pour trafic de cigarettes en bande organisée.
Une arrestation a eu lieu dans une maison, rue de Vern, à Rennes, en présence d’une équipe du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale). Les gardes à vue sont en cours et peuvent durer jusqu’à jeudi. Plusieurs suspects sont de nationalité arménienne, selon nos informations.
Ce coup de filet est l’aboutissement d’une enquête d’ampleur nationale a minima, menée depuis plusieurs mois par les gendarmes de la section de recherches, et dirigée par un juge d’instruction de la Jirs (juridiction interrégionale spécialisée) de Rennes.
OUEST-FRANCE. Ouest-France
Vers 6 h, ce lundi matin, le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale a forcé la porte d’une maison au sud ouest de la ville.
Une porte défoncée et des cris. C’est ce qu’ont entendu, ce lundi matin, des habitants de la rue de Vern, à Rennes. Des hommes du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) sont intervenus, aux alentours de 6 h, dans une maison située sur cette artère du sud ouest de la ville, à deux pas du boulevard Franklin-Roosevelt, dans le quartier Francisco-Ferrer.
Les témoins décrivent un déploiement d’hommes encagoulés armés de mitraillettes qui quadrillaient le secteur. Ils seraient partis aux alentours de 8 h 30 sans que l’on sache s’ils ont procédé à des interpellations. A cette heure, le but de cette opération n’a pas encore été précisé. «L’opération de ce matin est intervenue sur commission rogatoire d’un juge d’instruction rennais, une communication à destination des médias interviendra à l ‘issue des garde à vue en cours», indique le parquet de Rennes.
