Insolite. Le tracteur avait été retrouvé par SMS
Mercredi 20 août 2014, un homme ayant volé un tracteur à Abbaretz a été retrouvé 43 kilomètres plus loin, en Maine-et-Loire. Il a en fait été repéré grâce à un SMS.
Depuis l’hiver dernier, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et les Jeunes agriculteurs ont mis en place un système d’alerte par SMS lorsque survient un vol de matériel agricole, de récoltes ou de bétail.
Le propriétaire du tracteur, à Abbaretz, a signalé le vol à un responsable FNSEA, qui a transmis le message à tout son réseau. Pendant ce temps, le voleur roulait vers le Maine-et-Loire, jusqu’à ce que le tracteur tombe en panne. Il a donc fait appel au concessionnaire de l’engin. Or, ce dernier avait reçu l’alerte SMS et a contacté la gendarmerie. C’est ainsi que l’homme et le tracteur ont pu être retrouvés.
Il retrouve son tracteur volé grâce à un SMS
- Par Antoine Malet
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Une alerte SMS, c’est ce qui a permis à Guy Papion, agriculteur en Loire-Atlantique, de retrouver son tracteur volé, racontait hier Le Parisien. Moins de trois heures après la disparition du véhicule, ce dernier était localisé grâce à une concession automobile, informée du vol du tracteur via texto. Un message envoyé par la gendarmerie à une centaine de destinataires.
Le dispositif, lancé à l’initiative de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) et de la Gendarmerie Nationale, doit permettre aux agriculteurs de se prémunir contre les vols. «Dès qu’un vol est signalé à la gendarmerie, cette dernière envoie un SMS à tout son réseau, généralement des responsables cantonaux de la FNSEA. Une centaine de personnes est alors en vigilance de manière quasi-instantanée, ce qui permet d’agir très rapidement», explique un porte-parole de la FNSEA, joint par le Figaro.
Ce dispositif, adopté en juillet dernier devant la recrudescence des vols dont sont régulièrement victimes les agriculteurs, s’opère au niveau local. Plus de 60 départements sont concernés à l’heure actuelle, mais la FNSEA a pour objectif de couvrir l’intégralité du territoire d’ici la fin de l’année. «En novembre, nous allons avec la gendarmerie recenser le nombre d’alertes qui ont été opérées depuis la mise en place du processus. Nous ferons un état des lieux deux fois par an minimum», conclut le porte-parole.