Ils faisaient vivre l’enfer à cette ville près de Perpignan : la gendarmerie sort les grands moyens
Mercredi 8 janvier 2025, les gendarmes des Pyrénées-Orientales ont interpellé trois jeunes à Millas, près de Perpignan. Ils faisaient vivre l’enfer aux habitants. L’histoire.
Publié le 13 janv. 2025 à 9h57 ; mis à jour le 13 janv. 2025 à 14h04
Une intervention d’ampleur s’est produite à Millas, près de Perpignan. Ce mercredi 8 janvier 2025, les gendarmes des Pyrénées-Orientales ont interpellé trois jeunes membres de la même famille et suspectés de multiplier les délits dans la ville. L’épilogue de plusieurs semaines d’investigations.
Ils faisaient vivre un calvaire aux habitants
Les habitants n’en pouvaient plus. Depuis des semaines, de nombreux Millassois étaient victimes de vols et subissaient les bruyantes disputes quotidiennes du trio. Les gendarmes étaient régulièrement alertés.
Plusieurs biens publics ont aussi été dégradés ou même subtilisés. C’est notamment le cas de plusieurs plaques d’égout, dernièrement, « un nouvel exemple marquant d’un schéma de délinquance installé », analyse le groupement de gendarmerie des Pyrénées-Orientales.
Les gendarmes les débusquent
Dans ce climat devenu insupportable pour les riverains, la brigade de Millas a entamé une enquête. Le travail des forces de l’ordre a permis d’interpeller les trois suspects, mercredi 8 janvier 2025. Lors de cette opération d’envergure, les gendarmes de Millas étaient épaulés par le peloton de surveillance et d’intervention de gendarmerie (PSIG) de Pollestres.
Surpris par les moyens engagés, des habitants de Millas ont même alerté la rédaction d’Actu Perpignan, après avoir vu débouler de nombreux véhicules de gendarmerie, dans ce quartier de la ville.
Le trio impliqué dans 23 affaires
Au total, les investigations des militaires ont permis de confondre le trio dans 23 affaires d’atteintes aux biens et de dégradations.
Jugés en comparution immédiate, les trois individus ont été reconnus coupables des faits reprochés. Deux d’entre eux ont été condamnés à six mois d’emprisonnement et au remboursement des préjudices. Le troisième larron a pris huit mois de prison, dont quatre avec sursis.
« Tous ont interdiction de prendre contact avec les victimes », conclut le groupement de gendarmerie des Pyrénées-Orientales.