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Le - Il se filmait à 200 km/h à moto pour les réseaux sociaux

Il se filmait à 200 km/h à moto pour les réseaux sociaux : il est cueilli par la gendarmerie qui confisque sa moto et sa caméra

Les gendarmes ont découvert l’envers du décor après avoir contrôlé le motard sur les routes du Lot. Centre Presse Aveyron – José A. Torres

Publié le 11/12/2024 à 21:13

Nicolas Drusian

Le motard était sous le coup d’une suspension de permis quand les gendarmes du Lot l’ont contrôlé, et qu’ils ont découvert qu’il se mettait en danger pour le pauvre plaisir des réseaux sociaux.

Le motard était complètement inconscient, mais en plus semblait fier de l’être. Du côté de la commune de Cieurac (Lot) conducteur d’une motocyclette a été contrôlé par les gendarmes du peloton motorisé de Cahors alors qu’il était sous le coup d’une suspension de permis de conduire… pour une bonne raison. Son engin était également dépourvu d’assurance.

Les militaires parlent d’un motard « visiblement imperméable au respect du Code de la route », puisqu’il exposait bêtement ses excès de vitesse et tous ses délits sur les réseaux sociaux, et incitait même les internautes à en faire de même. Il roulait parfois à 200 km/h sur les routes du Lot pour amuser internet, « ne respectant aucune des règles élémentaires de sécurité, il compromettait délibérément la sécurité des autres usagers », regrette la gendarmerie du Lot.

Il peut dire adieu à sa moto et à sa caméra

Ces vidéos étaient réalisés à l’aide d’une caméra embarquée et d’un téléphone portable. Elles ont été découvertes grâce à la pugnacité de la cellule d’investigation numérique. Le parquet de Cahors a ordonné le placement en garde à vue du motard peu de temps après le contrôle effectué ce week-end.

Le motard a reconnu l’intégralité des faits, et donc qu’il était l’auteur des vidéos et de ses nombreuses mises en danger. Déferré devant le tribunal judiciaire de Cahors, il a été condamné à six mois de prison avec sursis, 600 euros d’amende, une annulation du permis de conduire avec l’interdiction de le repasser pendant 5 mois, l’obligation d’un stade de sensibilisation à la Sécurité routière… et enfin à la confiscation de sa caméra et de sa moto. 

Les militaires soulignent que la moto en question pourrait potentiellement rejoindre les rangs de la gendarmerie pour renforcer ses moyens de lutte contre la grande délinquance routière, comme le permet la loi.

Source : www.centrepresseaveyron.fr

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