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Le - Il harcèle les gendarmes au téléphone, puis se rebelle : peine de prison ferme

Il harcèle les gendarmes au téléphone, puis se rebelle : peine de prison ferme

17 septembre 2015

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Le 28 mars dernier, le centre opérationnel de la gendarmerie du Finistère, situé à Quimper, est harcelé téléphoniquement par un homme. Ce dernier va appeler à 44 reprises, submergeant le standard. Des gendarmes de Briec se déplacent au domicile de l’homme et tentent de le calmer mais ce dernier est particulièrement hargneux envers les militaires. Il se met à insulter deux gendarmes, leur jetant des regards très agressifs. Interpellé et maîtrisé avec difficulté, l’homme, qui est visiblement en état d’ébriété, donne de violents coups de pieds et de tête dans le fourgon de la gendarmerie, provoquant des dégradations. Son état psychiatrique paraissant inquiétant, il est hospitalisé d’office. Hier, le prévenu, un homme âgé de 38 ans, n’a évoqué aucun regret face à deux des gendarmes qui avaient été outragés, refusant même de s’excuser, malgré les conseils de la présidente Gautier. « Il reproche à la gendarmerie des faits qui se seraient déroulés il y a trente ans. C’est la septième ou huitième fois qu’il passe devant votre juridiction pour les mêmes infractions. Il joue de sa situation difficile et de ses pathologies à chaque fois mais il y a des limites à ne pas dépasser », s’insurge le procureur Lemoine avant de requérir une peine de prison ferme à hauteur de six mois. Le tribunal a suivi les réquisitions ordonnant son placement sous surveillance électronique. Le prévenu devra en outre dédommager les trois gendarmes à hauteur de 200 € chacun. Imprimer Télécharger Envoyer

Sourcewww.letelegramme.fr

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