Haut-pays niçois: des gendarmeries menacées de fermeture
Quatre gendarmeries de l’arrière-pays niçois sont menacées de fermeture pour raison économique. A Tende, ville de 2 200 habitants, c’est désormais la caserne de Breil sur Roya qui aura en charge tout le canton. Les élus regrettent cette décision qu’ils jugent inadaptée à la situation frontalière.
- V.K
- Publié le 06/05/2015 | 08:00, mis à jour le 06/05/2015 | 08:00
Plus de gendarmes à Tende depuis un an
A Tende, 2200 habitants, la porte de la gendarmerie est fermée depuis un an. Même la permanence du mercredi n’est plus assurée. Les cinq gendarmes ont été affectés à d’autres brigades. Les habitants regrettent cette fermeture.
« Nous sommes un pays frontalier, il y a des flux migratoires, il faut pouvoir contrôler tout ça », déplore Jean-Pierre Vassalo le maire UMP de Tende.
Les tendasques doivent désormais se rendre à la gendarmerie de breil-sur-Roy, à 20 kilomètre de chez eux.
Ruralité en danger?
Dans l’arrière-pays niçois, c’est la ruralité qui est en danger. En vingt ans, Tende a perdu une compagnie de CRS, une compagnie de douaniers, et deux compagnies de gendarmerie. Cela représente 72 familles qui ne participent plus à la vie économique du village.
Le reportage de Hugues Nicolas, Jean-Christophe Routhier, Francis Huss, Jean-Paul Bierlein, Johann Gross
Intervenants:
- Jean-Pierre Vassalo, maire (UMP) de Tende
- François-Xavier Lauch, directeur de cabinet du Préfet des Alpes-Maritimes