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Le - Guyane. Deux gendarmes et deux militaires blessés lors d’une patrouille contre l’orpaillage clandestin

Guyane. Deux gendarmes et deux militaires blessés lors d’une patrouille contre l’orpaillage clandestin

Des gendarmes français sur un site illégal d'extraction de l'or à 60 km de la capitale Cayenne.

Deux militaires et deux gendarmes en mission contre l’orpaillage clandestin ont été blessés dans la collision de leur pirogue avec une autre embarcation dans la nuit de samedi 8 à dimanche 9 juin à Maripasoula dans le sud-ouest de la Guyane, a-t-on appris auprès du parquet et de source militaire.

La « violente collision » s’est produite « aux alentours de 21 h 40 (dimanche 2 h 40 à Paris) » avec « une pirogue non identifiée qui a pris la fuite après le choc », a indiqué mercredi 12 juin dans un communiqué le procureur de la République de Cayenne, Samuel Finielz, confirmant une information du site Guyaweb. Il soupçonne un « abordage volontaire ».

« Des blessures graves pour un militaire et deux gendarmes »

La pirogue « en patrouille Harpie » transportait trois militaires du bataillon des chasseurs alpins de Chambéry, et deux gendarmes mobiles, selon le procureur qui évoque « des blessures graves pour un militaire et deux gendarmes ».

Selon les forces armées de Guyane, un second militaire a été blessé. La nature des blessures n’a pas été précisée mais selon le site Guyaweb citant les forces armées et la gendarmerie, certains blessés étaient toujours hospitalisés mardi, même si « leur pronostic vital n’est pas engagé », souligne-t-on au sein des forces armées de Guyane.

« Un certain nombre d’éléments laissent à penser que cet abordage résulte d’un manœuvre volontaire du pilote de la pirogue qui a pris la fuite », poursuit le communiqué du procureur.

La section de recherches de la gendarmerie de Cayenne a été saisie de l’enquête ouverte pour « violences avec arme par destination ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à huit jours sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « non-assistance à personne en danger ». Maripasoula est la plus grande commune de France à faire partie du Parc amazonien.

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