Guadeloupe: Un homme retrouvé mort après l’agression d’un couple de gendarmes
FAITS DIVERS Le procureur de la République de Basse-Terre privilégie la thèse de la légitime défense…
Un homme, soupçonné de l’agression d’un gendarme et de son épouse jeudi dans un parc de Guadeloupe, a été retrouvé mort après les faits. Samuel Finielz, procureur de la République de Basse-Terre, qui privilégie la thèse de la légitime défense.
Deux enquêtes ont été ouvertes, confiées à la section de recherche de la gendarmerie de Pointe-à-Pitre, «une première enquête criminelle pour tentatives de meurtres et tentative de viol aggravé sur l’une des deux victimes […] et une seconde enquête pour recherche des causes de la mort», afin d’éclaircir les circonstances du décès, a indiqué Sameul Finielz.
HOMICIDE A LA RIVIERE PARADISE
L’épouse est venu au secours de son mari
D’après les éléments recueillis, le gendarme et son épouse étaient «allongés sur les rochers» dans un secteur touristique du Parc des Mamelles, non loin du Bassin Paradis, à Capesterre-Belle-Eau, quand un individu armé d’une «machette» aurait approché la femme, qui «a crié». Il y a eu une «première lutte», le gendarme recevant «un coup sur l’avant-bras droit», le couple prenant ensuite la fuite, poursuivi par l’homme armé, «sur un terrain escarpé» le long de la rivière.
Au bout d’une «distance certaine», le gendarme, réalisant que le poursuivant les rattrapait, aurait alors «décidé de faire face à l’agresseur». Celui-ci aurait «pris le dessus», s’emparant d’une pierre de sa main libre pour «tenter de frapper» le gendarme, qui a «appelé son épouse à l’aide» en maintenant la machette à distance de son corps.
Son épouse «vient à son secours et frappe l’agresseur avec une pierre», a expliqué Samuel Finielz, puis le couple prend la fuite, avant d’alerter les secours. L’homme a été retrouvé mort dans cette ravine. Selon Samuel Finielz, «les constatations faites sur le corps et les pièces à conviction saisies sur lui ne laissent guère de doutes sur ses intentions de violence sexuelle et de meurtre».
Couple «en état de choc»
Le couple est «en état de choc»: «Ils sont avant tout des victimes et sont traités comme des victimes», indique Samuel Finielz. Le gendarme souffre de «blessures à l’arme blanche, de coups et de morsures donnés par l’agresseur». Il doit subir une «intervention chirurgicale» et bénéficie d’une ITT de «28 jours».
Une autopsie de l’homme décédé, toujours non identifié vendredi matin, doit avoir lieu mardi.