Gramat. Les jeunes et la gendarmerie ont échangé
Sécurité, Éducation, Gramat Publié le 24/02/2020 à 05:12, mis à jour à 05:23
La salle de l’Atelier était pratiquement comble, près 130 personnes, pour le ciné-débat du mercredi 19 février organisé en partenariat avec la Maison des ados du Lot, la Maison départementale des familles, l’Union départementale des associations familiales du Lot et la gendarmerie nationale, autour du film « Les misérables » de Ladj Ly.
Signe de l’intérêt de cette soirée en direction des jeunes, on notait la présence d’une vingtaine d’ados et préados de l’espace jeunes de la commune encadrés par leurs animateurs Romain et Tom. Avant la projection, Sylvia Roussignol de la Maison départementale des familles a indiqué que cette soirée avait été financée par la CAF, Mohamed Touile a dévoilé les objectifs de son association la Maison des ados du Lot et des ados de l’espace jeunes ont présenté leur structure. Dans le film qui a suivi, les spectateurs ont été plongés dans la vie d’une cité du 93 et des relations souvent plus que tendues entre habitants et brigades anticriminalité (BAC).
Entre fiction et réalité, le public a découvert avec des images fortes, parfois à la limite du soutenable, un univers bien différent de celui qui existe dans les paisibles quartiers gramatois. Après la projection, l’adjudant-chef Monborne de la communauté de brigades de Gramat a répondu aux nombreuses questions de la salle et en particulier à celles préparées par les ados. Différence entre gendarme et policier ? Modes de recrutement ? Spécificité des BAC ? Rôle de la gendarmerie en milieu rural ?…
L’adjudant-chef a répondu avec beaucoup de pédagogie à toutes les questions sans en occulter aucune. En clôture du débat des applaudissements sont venus saluer une prestation sans aucun doute appréciée entre un représentant de la gendarmerie et le public.
Comme l’a souligné Sylvia Roussignol : « Cette soirée est une belle réussite placée sous l’intergénérationnel avec une grande participation des jeunes. J’espère que les échanges auront permis aux jeunes et moins jeunes, une prise de conscience de la réalité d’aujourd’hui et que chacun d’entre nous a son rôle à jouer dans l’éducation donnée à nos enfants pour en faire des citoyens responsables, et respectueux ».
Correspondant