Une avancée a été réalisée ce matin dans le cadre de l’enquête sur l’agression de gendarmes vendredi soir à Sainte-Marie lors d’un contrôle routier. Cinq jeunes hommes ont été interpellés dans la commune ce matin, ils sont soupçonnés d’avoir participé au caillassage des militaires.
Certains de ces jeunes sont originaires de Saint-Denis mais résident à Sainte-Marie. Le GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) a été appelé pour plusieurs des interpellations du jour. Ils ont été placé en garde à vue. Les gendarmes blessés vendredi – dont l’un à la tête – sont depuis sortis de l’hôpital.
Rappel des faits
Dans la nuit de vendredi à samedi, un contrôle routier tourne mal à Sainte-Marie. Alors que les gendarmes arrêtent un scooter pour procéder à des vérifications, ils sont pris à partie par un groupe de jeunes selon nos informations.
Durant l’altercation, un gendarme reçoit d’abord un projectile à la tête. Un autre est roué de coups par une dizaine de jeunes. Le caillassage des militaires continue.
D’après nos informations, un troisième gendarme aurait alors sorti son arme pour tirer en l’air et pousser les assaillants à se disperser.
Des témoins donnent leur version
Dans le quartier du Verger, plusieurs habitants assurent avoir été présents ce soir-là.
L’un d’entre eux explique qu’au début du contrôle routier, l’un des jeunes se serait rapproché des gendarmes et leur aurait déclaré que le propriétaire du deux-roues n’était pas présent mais se rendait sur place. Une altercation aurait alors éclaté entre le jeune et un gendarme.
C’est ensuite que les faits de violences ont été commis.
Une habitante du Verger, présente le jour de l’altercation, assure que des bombes lacrymogènes avaient aussi été tirés.
Suite à un contrôle routier au Verger à Saint-Marie, trois gendarmes se sont fait agresser par une dizaine de jeunes vendredi dernier.
Deux militaires ont été gravement blessés lors de cette altercation : nez cassé, fracture au crâne et blessure à l’œil.
Hier matin, quatre jeunes, déjà connu de la justice ont été interpellés. Selon la presse écrite, le coup de filet a eu lieu dès six heures du matin au Verger. Le GPI, le GIGN et une cinquantaine de gendarmes sont intervenus pour cette opération.
Une cinquantaine de personnes s’étaient attroupées lors de l’altercation du contrôle routier, expliquant ce déploiement de forces durant l’interpellation.
Le procès renvoyé, 2 suspects en détention provisoire
Ils devaient être jugés ce vendredi 22 juillet, leur procès a été reporté.
Pour avoir pris part au caillassage de militaires lors d’un banal contrôle routier le week-end dernie rdans le quartier du Verger à Sainte-Marie, deux jeunes, qui ont reconnu les faits, étaient déférés aujourd’hui.
Une vingtaine de proches avaient fait le déplacement au tribunal de Champ Fleuri pour soutenir les deux agresseurs présumés.
Après être présentés au procureur de la République, ils devaient être jugés en comparution immédiate.
La tension est palpable au moment de l’audience. La mère d’un des prévenus fond en larme. Mais leur procès a été renvoyé pour préparer leur défense. Des menaces ont été échangés entre les deux familles, au moment de la sortie.
Tous contestent la version donnée par les gendarmes sur ce qui s’est passé. Les deux jeunes de 19 ans 29 ans ont quant à eux été placés en détention provisoire. Ils dormiront dès ce soir à la prison de Domenjod. Les deux prévenus encourent jusqu’à 7 ans de prison.
Une nouvelle audience est prévue le 19 août prochain.
Rappel des faits
Dans la nuit de vendredi 15 à samedi 16 juillet, un contrôle routier tourne mal à Sainte-Marie. Alors que les gendarmes arrêtent un scooter pour procéder à des vérifications, ils sont pris à partie par un groupe de jeunes selon nos informations.
Durant l’altercation, un gendarme reçoit d’abord un projectile à la tête. Un autre est roué de coups par une dizaine de jeunes. Le caillassage des militaires continue.
D’après nos informations, un troisième gendarme aurait alors sorti son arme pour tirer en l’air et pousser les assaillants à se disperser.
Des témoins donnent leur version
Dans le quartier du Verger, plusieurs habitants assurent avoir été présents ce soir-là.
L’un d’entre eux explique qu’au début du contrôle routier, l’un des jeunes se serait rapproché des gendarmes et leur aurait déclaré que le propriétaire du deux-roues n’était pas présent mais se rendait sur place. Une altercation aurait alors éclaté entre le jeune et un gendarme.
C’est ensuite que les faits de violences ont été commis.
Une habitante du Verger, présente le jour de l’altercation, assure que des bombes lacrymogènes avaient aussi été tirés.