Après une première fois dès le lendemain, l’affaire a de nouveau été renvoyée, au 12 septembre, à la demande de la défense. Parmi les motivations de celle-ci, Me Lagriffoul a expliqué que son confrère Me Ambroselli, le conseil du prévenu, qu’elle représentait, « se trouve en congé cette semaine », mais aussi que s’il a « sollicité la communication de divers fichiers vidéos » et ne les a pas reçus.

Pas opposé à un renvoi, le procureur Rémi Coutin a, cependant, souhaité « le maintien du contrôle judiciaire » décidé, avec pour disposition l’interdiction de paraître en Meuse et en Haute-Marne.

Sauf que Me Lagriffoul a plaidé pour « une mainlevée totale » ou tout du moins de la principale obligation, présentant une promesse de recrutement faite à l’accusé comme employé agricole dans une exploitation située à Cirfontaines-en-Ornois en Haute-Marne. « Une bonne opportunité qu’il ne faut pas gâcher », a insisté l’avocate.

Hors de question pour le parquet, estimant que « M. X pourra attendre quelques semaines avant d’occuper cet emploi, si la proposition d’embauche est sérieuse ».

Après en avoir délibéré, les juges barisiens ont décidé de conserver l’interdiction de venir dans les deux départements voisins, considérant que l’emploi occupé serait « trop proche du site où ont eu lieu les faits reprochés ».

F.-X. G.

Source : www.estrepublicain.fr