Franqueville-Saint-Pierre
Sécurité routière. Gants obligatoires à moto : les gendarmes de Seine-Maritime veillent
Depuis le 20 novembre, le port de gants homologués est obligatoire pour les pilotes et passagers de deux-roues. Des contrôles ont eu lieu le 21 novembre 2016 à proximité de lycées.
Mise à jour : 30/11/2016 à 10:03 par Isabelle Villy
Le dispositif est en vigueur depuis le 20 novembre 2016 : désormais, les pilotes et passagers de deux-roues doivent porter des gants homologués, pour circuler. S’ils ne le font pas, ils s’exposent à une amende de 68 euros et au retrait d’un point sur leur permis de conduire, s’ils en sont titulaires. Huit lycées du Département de Seine-Maritime ont fait l’objet d’une sensibilisation à cette nouvelle règle, lundi 21 novembre 2016, parmi lesquels le lycée Galilée de Franqueville-Saint-Pierre, sur le plateau Est de Rouen.
Le lieutenant-colonel Demetz et le commandant Pouessel de l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) de la gendarmerie, étaient présents sur le site, pour faire acte de pédagogie auprès des utilisateurs de deux-roues et constater si, déjà, la nouvelle règle était entrée dans les réflexes. Le directeur de cabinet de la préfète, Jean-Marc Magda, s’est lui aussi rendu sur place, en fin de journée.
Sept morts en 2015
« En Seine-Maritime, 42% des accidents corporels ont impliqué des deux-roues et l’on déplore sept morts en zone gendarmerie, en 2015 », rappellent les militaires, qui insistent sur l’importance d’un équipement adapté pour circuler en deux-roues. Ils rappellent ainsi que les gants protègent efficacement des abrasions sur les mains en cas de chute.
« En moto, on n’a pas de carrosserie »
À Franqueville-Saint-Pierre, tous les utilisateurs de deux-roues concernés portaient des gants : un bon point pour eux, en somme, qui ont écouté avec attention les conseils prodigués par les gendarmes.
Un contrôle qui, cette fois encore, visait à faire de la pédagogie : « l’objectif, c’est vraiment que tous les utilisateurs de deux-roues comprennent qu’ils doivent se protéger », conclut le lieutenant-colonel Demetz.