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Le - Fumel (47) : la course-poursuite finit par la case prison

Fumel (47) : la course-poursuite finit par la case prison

Le chauffard a écopé de six mois de prison dont quatre avec sursis pour avoir fui les gendarmes et mis la vie d’autrui en danger

Fumel (47) : la course-poursuite finit par la case prison

Le jeune homme était jugé en comparution immédiate lundi.© PHOTO THIERRY DANIEL VIDAL
Jugé en comparution immédiate lundi matin, le jeune Fumélois de 20 ans, immobile derrière la barre, ne trouve pas vraiment d’explication à son refus d’obtempérer à un contrôle de gendarmerie, mercredi à Fumel. Peut-être par peur que les gendarmes constatent sa conduite sans permis et sans assurance. Une justification assez maigre compte tenu du « rodéo » auquel il s’est livré jusque dans le département du Lot, détériorant au passage le mur d’une habitation, la fourgonnette des gendarmes, et laissant des passants quittes d’une grosse frayeur à la suite de son passage en trombe dans des petites rues de Monsempron-Libos.

« Je n’ai pas vu le véhicule des gendarmes, j’ai les vitres teintées », tente le prévenu. « Et pour ce qui est du gyrophare ? », interroge la présidente « J’avais peut-être de la musique aussi. » Quant à l’omission de s’arrêter au feu pourtant écarlate, explication : « le feu rouge tricolore était vert. »

Malgré une vision daltonienne de la situation, le prévenu reconnaîtra toutefois le fait d’avoir mis en danger un certain nombre de personnes ce jour-là, aux conséquences qui aurait pu être dramatiques, n’a pas manqué de soulever le ministère public.

Le conducteur indélicat a finalement été interpellé malgré ses efforts pour dissimuler le véhicule. Lui même s’était réfugié dans un grenier, sous des cartons, à l’approche des miliaires. Dommageable à l’heure où sa situation professionnelle semblait se débloquer, le jeune homme avait, en effet, rendez-vous le lendemain à Toulouse pour passer un entretien d’embauche.

Arguant de la « pédagogie comme vertu de l’audience », le ministère public a requis huit mois d’emprisonnement dont cinq avec sursis à l’encontre du prévenu au casier judiciaire vierge. « Fait rare dans le cadre d’une comparution immédiate », a souligné son conseil Me Gillet avant de plaider pour une peine entièrement couverte par du sursis.

Le tribunal a finalement condamné le conducteur à six mois de prison dont quatre avec sursis, lui signifiant aussi son maintien en détention.

Source :SUD OUEST  www.sudouest.fr

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