Au lendemain des attaques formulées par le procureur, le chef des gendarmes se défend, lui et ses hommes. Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale, multiplie les interviews dans la presse pour dénoncer les accusations portées par le procureur de Grenoble, qui a laissé entendre que les militaires étaient à l’origine des nombreuses fuites dans la presse. Le parquet a même ouvert une enquête dans l’enquête, pour « violation du secret de l’instruction ».
Deux mois après la disparition de la jeune Maëlys, le mystère demeure, malgré les fouilles sur le terrain et les interrogatoires. Au fil des recherches, de multiples éléments d’enquête, censés rester secrets, ont été publiés dans la presse. Qu’il s’agisse du nom du suspect, de traces de sang retrouvées dans sa voiture ou encore d’une photographie sur laquelle Maëlys pourrait apparaître, tout un tas d’éléments placés sous le sceau du secret de l’instruction ont été dévoilés. Une situation qui exaspère le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat. Mardi 24 octobre, il a pointé la responsabilité des gendarmes.
Une procédure « rare »
« J’ai ouvert vendredi dernier une enquête préliminaire pour violation du secret de l’enquête et de l’instruction, confiée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction interrégionale de police judiciaire de Lyon (DIPJ) », a déclaré mardi le procureur. Une procédure « assez rare », selon le magistrat, qui estime que c’est la « première fois qu’une enquête n’est pas confiée à l’inspection du service en question », à savoir la gendarmerie.
« Mes enquêteurs n’ont pas commis de faute »
Le patron des gendarmes n’a pas manqué de répliquer à cette attaque. « Jusqu’à preuve du contraire, mes enquêteurs n’ont pas commis de faute », a répondu le général Richard Lizurey, mercredi au micro de RTL.
L’enquête ouverte par le parquet fait suite à une plainte déposée vendredi par le nouvel avocat du suspect numéro 1. Cet ancien militaire, âgé de 34 ans, a été mis en examen et écroué le 3 septembre pour enlèvement et séquestration. Maëlys, 9 ans, a disparu lors d’un mariage dans la nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin, en Isère.
Source : pro.orange.fr
Orange Avec AFP – 25/10/2017 – 16:26
Deux mois après la disparition de la jeune Maëlys, le mystère demeure, malgré les fouilles sur le terrain et les interrogatoires. Au fil des recherches, de multiples éléments d’enquête, censés rester secrets, ont été publiés dans la presse. Qu’il s’agisse du nom du suspect, de traces de sang retrouvées dans sa voiture ou encore d’une photographie sur laquelle Maëlys pourrait apparaître, tout un tas d’éléments placés sous le sceau du secret de l’instruction ont été dévoilés. Une situation qui exaspère le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat. Mardi 24 octobre, il a pointé la responsabilité des gendarmes.
Une procédure « rare »
« J’ai ouvert vendredi dernier une enquête préliminaire pour violation du secret de l’enquête et de l’instruction, confiée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction interrégionale de police judiciaire de Lyon (DIPJ) », a déclaré mardi le procureur. Une procédure « assez rare », selon le magistrat, qui estime que c’est la « première fois qu’une enquête n’est pas confiée à l’inspection du service en question », à savoir la gendarmerie.
« Mes enquêteurs n’ont pas commis de faute »
Le patron des gendarmes n’a pas manqué de répliquer à cette attaque. « Jusqu’à preuve du contraire, mes enquêteurs n’ont pas commis de faute », a répondu le général Richard Lizurey, mercredi au micro de RTL.
L’enquête ouverte par le parquet fait suite à une plainte déposée vendredi par le nouvel avocat du suspect numéro 1. Cet ancien militaire, âgé de 34 ans, a été mis en examen et écroué le 3 septembre pour enlèvement et séquestration. Maëlys, 9 ans, a disparu lors d’un mariage dans la nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin, en Isère.
Source : pro.orange.fr
Disparition de Maelys : discorde entre justice et gendarmerie
Fuites dans l’affaire Maëlys : le patron des gendarmes répond au procureur
Le général Richard Lizurey dénonce une «injustice flagrante ».
Il est rare qu’un Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) sorte de sa réserve. Le général Richard Lizurey, réputé pour son tempérament calme et serein, le patron des 125 000 gendarmes du pays, n’a pas du tout apprécié les accusations du procureur de Grenoble (Isère), Jean-Yves Coquillat. Ce dernier a annoncé ce maardi l’ouverture d’une enquête pour « violation du secret de l’instruction » dans l’enquête sur la disparition de la petite Maëlys de Araujo, 9 ans, le 27 août lors d’une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Le procureur, fait rarissime, a fait état aussi de ses soupçons sur des fuites organisées vers la presse par la gendarmerie qui mène les investigations.
« Je ne peux accepter qu’on accuse injustement les personnels de la gendarmerie dont la dévotion dans cette affaire est entière et totale. C’est une injustice flagrante faite à ces gendarmes », lance le général aux cinq étoiles, ulcéré. « Je ne disconviens pas de la légitimité du procureur de mener toutes les investigations utiles qu’il juge nécessaire, en revanche, il n’est pas légitime d’accuser des services de gendarmerie sans preuve avant même le début de toute investigation. On foule là, la présomption d’innocence aux pieds. Cela me semble navrant », renchérit le général Lizurey qui estime que « les enquêteurs jusqu’à preuve du contraire n’ont pas commis de faute ».
« Les fuites sont faites au niveau local et parisien, au niveau de la direction de la gendarmerie, de la Section de recherches de Grenoble et de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie », a asséné de son côté ce matin le procureur Jean-Yves Coquillat. Ce dernier a confié à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) l’enquête pour violation du secret de l’instruction.
Source : www.leparisien.fr
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