Du Mont-St-Michel au Havre, la gendarmerie maritime veille
Basée à Cherbourg, la compagnie de gendarmes maritimes compte une cinquantaine d’hommes et est sur tous les fronts du Mont-Saint-Michel au Pont de Normandie (470 km de côtes). Tant, que le commandant Jean-Marc Canet espère voir ses effectifs augmenter. « L’arrivée prochaine de renforts est à l’étude » , assure-t-il.
« Tout ce qui est salé »
Opérationnelle sur terre et sur mer, la gendarmerie est désormais organisée en trois pelotons. « La brigade de surveillance du littoral de Cherbourg et Caen, avec 20 gendarmes, a une vocation civile de surveillance de la pêche et de l’environnement » , détaille le commandant.
La compagnie, sur divers fronts, gère la sécurité maritime ainsi que les arrivées de paquebots de croisière et de ferries. « Nous effectuons des contrôles sur les quais mais aussi à bord des bateaux. Même les ports civils sont concernés. Tout ce qui est salé est pour nous. »
La brigade de gendarmerie maritime a vu le jour le 1er août. Elle est composée de 13 hommes. « Le but est de clarifier les missions et les rapports avec les interlocuteurs. Ce peloton, plus axé vers la mer grâce à des moyens nautiques importants, doit être plus facilement identifié » , explique Jean-Marc Canet. C’est lui qui est chargé de veiller sur les sites de la marine.
Des installations qui vont devenir sensibles avec la sortie prochaine des ateliers des sous-marins nucléaires de classe Barracuda. « On travaille sur l’organisation à mettre en place lors de leur mise à quai , explique le commandant. La construction navale stratégique se développant, il faudra assurer la surveillance pour empêcher tout risque de sabotage ou d’espionnage. »