EN IMAGES – Des lycéens découvrent le métier de maître-chien avec la gendarmerie d’Ille-et-Vilaine
Dimanche 13 juin 2021 à 5:30 – Par Justine Claux, France Bleu Armorique
La gendarmerie d’Ille-et-Vilaine fait découvrir le métier de maître-chien à des lycéens en filière professionnelle. Une recherche de stupéfiants a été mise en scène avec un chien de la brigade cynophile pour montrer aux élèves le quotidien des militaires.
Le groupement d’investigation cynophile de la gendarmerie d’Ille-et-Vilaine forme des lycéens en bac pro « métiers de la sécurité ». Pendant une semaine, les gendarmes font découvrir à ces élèves de première le métier de maître-chien dans la gendarmerie. Il s’agit de militaires qui travaillent avec un chien pour retrouver des drogues, des matières explosives ou encore des personnes disparues.
Une mise en scène pour retrouver de la drogue
« Je vous présente Hindy, un chien de recherche de produits stupéfiants. Il aura bientôt huit ans », lance l’adjudant Barbaro, par-dessus les aboiements du berger belge malinois. Dans un hangar de la gendarmerie, ce maître-chien a caché de la drogue. Hindy doit la retrouver sous les yeux attentifs des lycéens.
« Cherche… Allez, allez, allez… Voilà, c’est bien mon bonhomme ! », s’enthousiasme l’adjudant lorsque que son chien trouve enfin les stupéfiants. La mise en scène sert également à donner envie aux jeunes d’intégrer la brigade cynophile. Le gendarme ne manque pas d’arguments pour les convaincre. « C’est un métier de passion. Ils vont voir que je passe mon temps à jouer avec le chien et que je me fais plaisir. C’est le plus beau métier du monde », promet-il le sourire aux lèvres.
Il a déjà convaincu au moins un lycéen. À 19 ans, Pierre Bartosik aimerait, lui, se spécialiser dans la recherche de victimes. « J’aime les animaux, j’ai un chien d’ailleurs. C’est un métier d’adrénaline qui sert à quelque chose, comme trouver des stupéfiants et des victimes coincées dans des bâtiments », raconte le jeune homme.
Un métier difficile et physique
Mais attention ne devient pas maître-chien dans la gendarmerie qui veut. « C’est un métier difficile, insiste le lieutenant colonel Jean-Luc Vilmain. C’est extrêmement physique, il faut être sportif »
« On n’est pas là pour leur vendre du rêve mais leur montrer la réalité du métier, prévient-il. Notre quotidien, c’est d’entraîner nos chiens, c’est d’être disponible quand les unités ont besoin de nous, ça peut être à trois ou à cinq heures du matin. Si on n’a pas une motivation énorme, il vaut mieux éviter cette filière »
Après la bridage cynophile, direction l’hélicoptère. Les lycéens découvrent aussi les forces aériennes de la gendarmerie pendant leur formation. Sur les douze jeunes, la moitié veut devenir gendarme.