Des gendarmes à cheval pour garantir le respect des sites classés du Puy-de-Dôme
Publié le 18/07/2020 à 18h30
La Garde républicaine débarque dans le Puy-de-Dôme. Samedi 18 juillet, plusieurs partenaires ont signé une convention pour mettre en place ce dispositif estival, et ainsi contribuer à protéger l’environnement de la Chaîne des puys.
Six cavalières assurent un poste saisonnier de gendarme à cheval dans le département, du 17 juillet au 30 août, afin de veiller à la sécurité des sites classés. Bombes sur la tête et gilets pare-balles au corps, elles se tiennent sur des chevaux, le puy de Dôme en arrière-plan, pour la signature de cette mission estivale. Deux d’entre elles appartiennent à la Garde républicaine, les quatre autres à la gendarmerie départementale.
Protéger le patrimoine naturel de la région
« La crise du Covid-19 a été une épreuve difficile, qui nous a rappelé notre responsabilité de respecter les espaces naturels qui nous entourent, explique la préfète, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc. Ce dispositif est mis en place sur l’ensemble de l’été afin de renforcer la lutte contre les atteintes à l’environnement. »
Dans ce cadre, la préfète a signé une convention de partenariat ce samedi, à Orcines, aux côtés du président du Parc des volcans d’Auvergne, François Marion, ainsi que du président du Conseil départemental, Jean-Yves Gouttebel. Cette signature vise notamment à renforcer les actions de la police de l’environnement sur l’ensemble des sites inscrits à l’Unesco.
Cette année, le but sera surtout de d’assurer la sécurité des personnes vis-à-vis de la pandémie de coronavirus, ainsi que d’empêcher les incivilités, comme les masques jetés en pleine nature. L’objectif est même double au sein de la Chaîne des puys, puisqu’il s’agit également de garantir les engagements pris par le département auprès de l’Unesco. D’où le recours au régiment de cavalerie. « Quand on est à cheval, on domine la situation », affirme Jean-Yves Gouttebel.
« Des vacances pour les chevaux parisiens »
D’ordinaire basées à Vincennes (Val-de-Marne), les montures resteront en effet sur les terres puydômoises pendant deux mois. « Ce sont des vacances pour les chevaux parisiens ! », plaisante Patricia Dufeil, cavalière et cheffe de poste. Elle ajoute toutefois : « Il faudra veiller à leur fatigue, car ils ne connaissent que le plat de la capitale. »
Passionnée d’équitation, Patricia est entrée en 2014 au régiment de cavalerie, avec un niveau Galop 7. « J’ai la chance d’allier passion et travail, sourit-elle. Je trouve que le cheval facilite le métier. Il crée une certaine décontraction et une bienveillance chez les citoyens. » Un atout de taille à l’heure du coronavirus, qui poussent les gens à partir en vacances en France. Une forte affluence de touristes est prévue cet été dans le Puy-de-Dôme. « Je trouve que c’est un site extraordinaire, poursuit Patricia. Moi qui suis une amoureuse de la nature, je prends cette mission très à cœur. »
Lou Momège
Vidéo Philippe Robert