Enfin la dernière ligne droite pour la caserne de gendarmerie de Solre-le-Château ?
Cette fois c’est bon. Touchée par des retards sur le chantier en raison du Covid, la nouvelle caserne de gendarmerie de Solre-le-Château entre dans sa dernière ligne droite. De quoi entrevoir une prise de possession des bâtiments par les militaires en début d’année.
Morad Belkadi | Publié le 17/11/2021
Le long de la route de Maubeuge à Solre-le-Château, les grandes manœuvres touchent à leur fin. Les ouvriers peaufinent les derniers réglages du nouveau vaisseau amiral de la gendarmerie. L’épilogue d’un programme dont la pose de la première pierre avait eu lieu en novembre 2019. Les militaires auraient dû emménager beaucoup plus tôt, mais la crise du Covid en 2020, et le confinement qui a suivi, ont plongé l’ensemble des chantiers à l’arrêt.
Il y a un an, l’ancien sous-préfet Alexander Grimaud annonçait une livraison du nouvel écrin pour la fin 2021. L’engagement sera-t-il respecté ? Oui selon les dernières informations. « Les travaux seront bien achevés à la fin du mois de décembre », confirme Jean-Michel de Ré, directeur territorial de Partenord, le bailleur en charge de la construction de cette caserne. Mais il faudra encore patienter avant un déménagement effectif. « La gendarmerie nous a demandé que la remise des clés se fasse dans le courant du mois de janvier, peut-être à la mi-janvier. Je pense qu’il aurait été compliqué d’organiser tout ça entre Noël et Nouvel an… », ajoute Jean-Michel de Ré.
« Inadaptés »
Pour être honnête, les gendarmes de Solre-le-Château ne vont pas faire la fine bouche pour quelques semaines supplémentaires, eux qui exercent dans une caserne actuelle dont la date de construction remonte à 1834. Les locaux sont devenus vétustes mais surtout « inadaptés à la pratique du métier », de l’aveu même de l’institution.
Le futur site sera divisé en deux parties : un premier espace dédié à la brigade de 342 m2 et deux salles d’audition. Puis une deuxième partie réservée à la vie privée des militaires. Soit 18 logements allant de 52 à 106 m2. Le terrain accueillera enfin une stèle en mémoire des réseaux locaux de la résistance. Au total, près de cinq millions d’euros ont été investis dans ce projet sur lequel les autorités travaillent depuis 2011.