Démantèlement d’un réseau roumain de trafic de métaux qui opérait notamment en France
03 Févr. 2015, 19h25 | MAJ : 03 Févr. 2015, 19h25
La police roumaine, assistée de gendarmes français, a démantelé a interpellé 23 personnes et démantelé un important réseau de trafiquants roumains de métaux et minerais semi-précieux qui opérait dans plusieurs pays européens et notamment en France, a annoncé mardi la gendarmerie.
Le matin du 28 janvier, une opération mobilisant 250 enquêteurs roumains dans trois régions de la Roumanie a abouti à l’interpellation de 23 suspects impliquées à divers niveaux de responsabilité dans le réseau, composé tant de voleurs présents dans plusieurs pays d’Europe, que de commanditaires et de receleurs basés en Roumanie.
Le préjudice subi par de nombreux sites métallurgiques représente un total de 53 tonnes de métal et plus d’un million d’euros, selon la gendarmerie.
Nickel, tungstène, ferro-molybdène ou encore cobalt, utilisés notamment pour la fabrication de composants électroniques, étaient dérobés par ce réseau dans toute la France.
Les métaux et minerais étaient placés dans des sacs rouge et bleu ou entreposés tels quels dans le coffre des camionnettes qui les transportaient, peut-on voir sur des clichés fournis par la gendarmerie.
Des investigations avaient été conduites depuis fin 2013 par des gendarmes de Reims et du groupement des Ardennes, sous l’autorité d’un juge d’instruction de Lille.
L’opération du 28 janvier a été déclenchée sous l’autorité de deux procureurs roumains, en présence de gendarmes français et d’experts d’Europol, en exécution d’une demande d’entraide pénale internationale émanant de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lille.
Onze mandats d’arrêt européens ont été délivrés par le magistrat français.