Mercredi au petit matin, plus de 60 gendarmes de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais avec l’appui du détachement de surveillance et d’intervention et deux équipes cynophiles se sont déployés à Ramonville et à Toulouse afin d’interpeller plusieurs personnes suspectées de trafic de stupéfiants. Trois personnes sont actuellement en garde à vue. Christophe Lubac, maire de Ramonville, réagit.

Une grosse opération de gendarmerie s’est déroulée mercredi matin à l’écoquartier du métro. Qu’en est-il exactement ?

Depuis six mois, un gros travail d’investigation a été effectué par la compagnie de Villefranche-de-Lauragais suite aux îlotages qui avaient détecté un trafic de stupéfiants. La stratégie adoptée par la gendarmerie a été de retirer les îlotages pendant un temps afin de pouvoir faire des investigations dans de bonnes conditions.

Donc le quartier n’était pas «abandonné» comme certains ont pu le laisser croire ?

Bien évidemment non ! Nous sommes conscients des endroits où il y a des difficultés et nous travaillons en concertation avec la gendarmerie pour savoir quels sont les meilleurs moyens d’action. Parfois c’est intervenir et être visible tout de suite, parfois c’est plutôt être sûr de l’investigation et de la recherche. En fait, chercher à avoir une intervention qui soit de fond et durable.

Et maintenant ?

Dès demain, la gendarmerie va reprendre ses îlotages sur le quartier et les étendre à la Cité rose. Je tiens à féliciter le travail exemplaire de la gendarmerie. Il s’agissait d’une grosse opération et elle s’est déroulée dans de bonnes conditions. La compagnie de Villefranche accomplit un formidable travail sur le terrain. Que les gendarmes soient «visibles» ou non ils restent mobilisés.