Pour le moment, il ne s’agit que d’un projet, mais dans une période ou la réduction des dépenses publiques est devenue une priorité à tous les échelons de l’Etat, il faudrait sans doute une levée de boucliers générale pour contrecarrer ce redéploiement.

Concrètement la Gendarmerie Nationale envisage donc de fermer cinq brigades dont l’activité et les effectifs sont faibles (une vingtaine d’atteinte aux biens enregistrée sur l’année dans chaque brigade). Si les « casernes » de Liernais, Baigneux-les-Juifs, Fontaine-Française, Grancey-le-Château-Neuvelle, et Laignes fermaient comme prévu à l’automne, ce sont 22 « effectifs »  qui devraient être redéployés pour renforcer 14 unités en Côte-d’Or.

Pas d’objectif de rentabilité, mais de performance opérationnelle.

Pour le général Jean-Luc Favier, qui commande la région de gendarmerie de Bourgogne, l’armée ne poursuit pas un objectif de rentabilité, comme tout service public, la gendarmerie a un devoir de performance. Il l’a dit à Jacky Page.

En attendant les élus dans les communes concernées n’apprécient guère ce projet.  Le maire de Laignes, Jean-Michel Antony se dit inquiet, « cinq à six familles de militaires vont quitter le village » explique t-il au micro de France Bleu Bourgogne. Inquiétude à Laignes, colère à Fontaine-Française : Nicolas Urbano le maire a écrit aux députés et sénateurs de Côte-d’Orpour qu’ils fassent interviennent auprès du  ministère de la défense. Si le projet abouti la première gendarmerie serait à 40 km de Fontaine-Française précise Nicolas Urbano qui est l’invité de France Bleu Bourgogne ce mardi 23 juin à 7h53.

Source : www.francebleu.fr