Nommés mardi 16 octobre, les nouveaux ministre de l’Intérieur et secrétaire d’État se sont immédiatement rendus sur le terrain, au contact des forces de sécurité intérieure. Ils sont allés à la rencontre des gendarmes à la brigade territoriale autonome de Fosses, dans le Val d’Oise, accompagnés du directeur général de la gendarmerie.
Hier matin, Christophe Castaner a été nommé ministre de l’Intérieur en remplacement d’Édouard Philippe, qui a cumulé cette fonction avec celle de Premier ministre depuis le départ de Gérard Collomb.
Jusqu’à présent délégué général de La République en marche, et précédemment secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, 52 ans, sera épaulé par Laurent Nuñez, nommé secrétaire d’État, et jusqu’à présent patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Accompagnés du directeur général de la gendarmerie nationale, le ministre et le secrétaire d’État se sont rendus à la brigade territoriale autonome de Fosses (95), où ils se sont fait présenter un large panel des composantes de la gendarmerie départementale et mobile, dont les compétences contribuent, au quotidien, à la sécurité et à la protection des Français. Le ministre a ainsi pu constater de visu le « système d’arme intégré » de la gendarmerie nationale.
« Sécurité publique, maintien de l’ordre, investigation criminelle… : si les missions de la gendarmerie sont multiples, elle a ancré dans son ADN le service à la population. J’y suis particulièrement attaché. Et je l’ai dit aux militaires de la brigade de Fosses », a-t-il déclaré un peu plus tard, sur les réseaux sociaux du ministère de l’Intérieur.
Plus tôt dans la matinée, lors de la cérémonie de passation des pouvoirs, Christophe Castaner a souligné l’étendue du champ d’action du ministère de l’Intérieur, ainsi que l’engagement des 300 000 femmes et hommes qui l’incarnent et qui « font honneur à la République ». À leur image, il a promis de déployer, avec Laurent Nuñez, une énergie « sans repos, sans attente, sans perte de temps » à leur service, parce que « la sécurité de nos concitoyens implique cet engagement total, cet engagement du quotidien. Nous l’incarnerons à vos côtés. Nous le porterons grâce à vous. »