Caudry: filmé par la vidéosurveillance et reconnu par un réserviste, un homme interpellé
En octobre, les gendarmes ont pris la plainte d’une jeune femme qui venait d’être agressée près de la gare. Une enquête a débuté, et s’est appuyée sur les images de la vidéosurveillance. Elle semble avoir porté ses fruits aujourd’hui.
Nous venons d’apprendre qu’un Caudrésien avait été interpellé en fin de semaine dernière par les forces de l’ordre, à Caudry. Il est soupçonné d’une agression sexuelle perpétrée au début du mois d’octobre, le 7 octobre vers 8 heures, et commise à l’encontre d’une jeune femme de 19 ans. La demoiselle se trouvait près de la gare SNCF de Caudry et avait bien remarqué qu’en chemin, un homme la précédait et jetait de temps à autre des coups d’œil vers l’arrière, semble-t-il dans sa direction. La jeune femme s’était ensuite étonnée de sentir la présence du promeneur derrière elle… Il s’était laissé devancer pour semble-t-il mieux l’observer. Et même plus : aux gendarmes, la demoiselle dira que l’homme lui a touché les fesses. C’est le cri de stupeur de la victime et l’approche d’un chauffeur de bus, qui a mis l’homme en fuite. Pendant des semaines, on ne reparlera donc presque plus de lui… jusque récemment.
L’homme avait été filmé par la vidéosurveillance disposée près de la gare. La netteté des images était perfectible, mais sur les clichés tirés des vidéos, se dessinait une silhouette et quelques éléments distinctifs : l’homme portait une parka verte, un jean, et avait une coupe de cheveux bien à lui. Les photos éditées avaient alors été transmises aux différentes unités de gendarmerie, aux réservistes. Une enquête de voisinage avait eu lieu, mais rien de probant n’en était ressorti. En fin de semaine dernière, un réserviste qui se trouvait dans les rues de Caudry et qui avait pris connaissances desdites photos a cru reconnaître le suspect, dans la rue. Il a alors alerté la brigade locale, laquelle s’est dépêchée sur place pour procéder au contrôle d’identité du Caudrésien. Il a ensuite été placé en garde à vue. Lors d’une perquisition effectuée à son domicile, les gendarmes retrouveront la parka verte pareille à celle aperçue sur la bande vidéo.
L’homme est attendu devant la justice au mois de février. Mais les images de vidéosurveillance constituent-elles des preuves suffisantes sachant qu’elles sont d’une qualité relative ? Les enquêteurs semblent confiants : « On dispose d’éléments concrets, comme la parka », explique-t-on à la compagnie de gendarmerie de Cambrai. « De même, l’homme a reconnu les faits ». Il aurait eu une pulsion.