Interpellé quelques mètres plus loin, il est contrôlé avec 1,05 g d’alcool par litre d’air expiré, avant d’être conduit au centre hospitalier du Cateau pour confirmer le taux par une prise de sang. Mais sur la route, il insulte les forces de l’ordre. Ce qu’il continue à faire de retour à la gendarmerie. Placé en dégrisement, il urine en direction des militaires, puis dans la nuit lacère le matelas de la cellule.

« J’ai pété les plombs, je ne me souviens pas de grand-chose. Quand je bois ne peux pas m’arrêter », explique-t-il à la barre du tribunal de Cambrai. Avec quatre mentions à son casier judiciaire (violences, conduite sans assurance…), le parquet a requis une peine de trois mois d’emprisonnement assortis du sursis et une obligation de soins. « Il s’est comporté comme un idiot ce soir-là », consent Me Lecompte, son avocat.

Le tribunal a finalement condamné le jeune homme à cinquante jours amende à dix euros.

Source : www.lavoixdunord.fr