Cambriolages, menaces et outrages le jour de Noël à Canet : 8 mois de prison ferme
Le 28 mars à 6h00 par La. M.
Les gendarmes avaient pris place en nombre mardi dans la salle du tribunal correctionnel de Perpignan où un homme comparaissait pour outrages et menaces sur trois de leurs collègues commis le 25 décembre dernier à Canet. En cette soirée de Noël, un témoin avait alerté la police municipale de la présence d’individus en train de cambrioler une maison.
À leur arrivée, l’un des suspects s’était échappé et le second avait été interpellé puis pris en charge par la gendarmerie. Celui-ci prétend alors faire un malaise car il est épileptique. On l’aide à s’asseoir dans le véhicule et il en profite pour tenter de prendre la fuite. Il est aussitôt rattrapé et change de ton. Il injurie les policiers municipaux avant d’être amené à la brigade où il fournit un faux nom.
Après vérifications, sa véritable identité est établie et l’homme, démasqué, voit rouge. Il couvre deux gendarmes d’insultes et les menace de mort ainsi que leurs familles et leurs enfants, assurant qu’il les retrouvera quand ils feront leurs courses…
C’est alors que le mis en cause a été pris d’une vraie crise d’épilepsie et a dû être conduit aux urgences de l’hôpital. Où il devait recommencer avec ses noms d’oiseaux et même cracher sur un militaire.
Il a été condamné à 8 mois de prison ferme sans aménagement, à 600 euros de dommages et intérêts pour le militaire sur lequel il a craché et 400 euros pour les deux autres outragés.