Bataclan, qui a ordonné aux gendarmes présents de stopper l’assaut ?
Le 13 novembre 2015, non seulement les militaires ont reçu l’ordre de ne pas intervenir, de ne pas prêter leurs armes aux policiers déjà présents, mais le préfet a ordonné à l’escadron 31/7 de Reims de cesser toute intervention liée à l’attentat en cours au Bataclan.
Selon de nouvelles informations publiées dans Le Canard Enchaîné, une trentaine de mobiles de l’escadron 31/7 de Reins étaient stationnés à quelques rues du Bataclan. Lorsque les premiers coups de feu sont tirés vers 21h30, leur chef décide de rameuter leur troupe sur place. « Dès 22 heures, le capitaine constitue « une colonne d’assaut » pour progresser vers le Bataclan. …/… Les troupes d’élites de la BRI, elles, ne sont pas encore arrivées. Mais les pandores reçoivent l’ordre ne de plus bouger. Pour le préfet de police de Paris, qui compte sur ses seuls flics pour faire le boulot sur son territoire, ils ne sont pas les bienvenus. Chasse gardée ! »
Mais il y a plus grave. Ainsi, « une heure plus tard, d’ailleurs, le même préfet refusera aux super gendarmes du groupe d’intervention dépêchés à la caserne des Célestins, à deux pas du Bataclan, de prêter main-forte à ses poulets de la BRI. Peur de la concurrence ? »
En somme, des hommes et des femmes sont morts au Bataclan car sur ordre du préfet les forces de police présentes avant la BRI, n’étant pas de la maison parisienne, n’avaient pas la légitimité suffisance pour intervenir.
De qui le préfet de police de Paris tenait-il ses ordres ? Du ministre Le Drian, du premier ministre Valls ou du président Hollande ?
@ Sébastien COLIN pour Europe Israël News.
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Accueil (lunion.com) Publié le Lundi 17 Octobre 2016 à
Des gendarmes rémois au cœur des attaques du 13 novembre à Paris
Rédaction en ligne
Un mois avant la date anniversaire des attentats du 13 novembre, vingt-six gendarmes mobiles de Reims ont été décorés pour leur intervention ce soir-là à Paris.
Le 13 novembre 2015, une série d’attaques terroristes contre des terrasses et dans le Bataclan à Paris ainsi que devant le stade de France à Saint-Denis fait 130 morts.
Un escadron de gendarmerie mobile de Reims, en faction sur plusieurs points sensibles dans la capitale, est intervenu dans les rues de Paris.
Ces militaires ont reçu en fin de semaine la médaille de la sécurité intérieure, promotion «Attentat novembre 2015».